MÉDITATION DU 31 JANVIER 2024

31 JANVIER 2024

 

Lecture : Genèse 31.43 – 32.1. À partir de la fin du chapitre 31,
la numérotation des versets varie selon les version.

 

Plusieurs
commentateurs affirment que Laban a tenu des propos justes. Mais il me semble
que cette évaluation se heurte à quelques difficultés. Si Laban a voulu dire qu’il
était propriétaire de tout ce que Jacob avait, Laban a menti. Jacob avait
travaillé durement et longuement pour tout acquérir. Jacob s’était acquis ses
femmes et ses biens dans la plus grande honnêteté.

 

Et si Laban a
plutôt voulu dire que tout ce que Jacob possédait venait de lui, encore là, il
est dans l’erreur. Dans ce cas, Laban démontrerait de l’ingratitude puisque c’est
pour bénir Jacob que le Seigneur fit prospérer Laban [Genèse 31.9, 11-12].
Laban s’est enrichi parce que Jacob a travaillé et parce que le Seigneur a
béni.

 

Nous voyons
cependant Laban s’apaiser par la suite. Il veut faire une alliance de paix.
Jacob a accepté cette proposition prenant les devants pour ériger une stèle, c'est-à-dire
une pierre qui allait servir de témoin. Cette pierre allait rappeler dans le
futur qu’il y eut alliance en cet endroit-même où Laban et Jacob se sont
séparés pacifiquement.

 

Cette pierre
servait également à délimiter le territoire. Ni Jacob ni Laban ne pouvait aller
sur le territoire de l’autre et franchir cette pierre avec des intentions
hostiles.

 

Ces versets nous
parlent de deux principes importants dans le cas de conflits.

 

PAIX. Le premier principe est que nous
devons toujours être disposés à faire la paix avec ceux qui la veulent [Romains
12.18]. Il arrive que des personnes refusent la paix, rejettent toute démarche
de réconciliation, ou encore, tendent la main mais dans des conditions
inacceptables qui constitueraient des compromis aux Écritures.

 

L’exhortation de
Paul est que nous recherchions la paix avec tous, mais en autant que cela
dépende de nous. Mais si c’est l’autre qui rejette la paix véritable, nous ne
sommes pas liés. Nous ne pouvons faire plus que tendre la main.

 

LIMITES. Le second principe que le récit nous
permet de voir est qu’une paix peut nécessiter des limites à respecter. Bien
sûr, on n’érigera pas une stèle, mais nous pouvons établir des limites
nécessaires à la paix.

 

Par exemple, une
personne qui s’imposerait trop souvent en frappant à la porte pour venir
prendre un café pourrait provoquer une irritation. Dans ce cas, la limite
pourrait être de téléphoner avant.

 

En conclusion,
sachons que la paix que le Seigneur nous demande d’avoir les uns envers les
autres n’est pas une paix à tout prix. L’autre doit aussi désirer cette paix.

 

La paix ne doit
pas se faire dans des compromis inacceptables. Une paix qui ne respecte pas
chacun n’est pas une paix et provoquera plutôt de nouvelles irritations.

 

Finalement, la
paix peut nécessiter des limites afin de la maintenir.

 

Et surtout,
rappelons-nous que Jésus est le Prince de paix [Ésaïe 9.5] et qu’il n’y a qu’en
lui et par lui que nous pouvons vivre réellement la vraie paix et avec Dieu et
entre chrétiens.

 

Bon Père céleste,
merci pour ta paix qui surpasse toute intelligence. Donne-nous de rechercher la
paix dans toutes nos relations. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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