MÉDITATION DU 1 FÉVRIER 2024

1 FÉVRIER 2024

 

Lecture : Genèse
32.2-6. Veuillez noter que la numérotation des versets varie selon la version
de Bible.

 

Jacob doit rentrer
chez lui, mais il a une situation à régler. Il avait quitté son frère Ésaü
parce que ce dernier voulait le tuer [Genèse 27.41-42]. Sa mère avait préparé
Jacob à son retour. Elle savait que la colère d’Ésaü allait finir par se
calmer. Ceci dit, Jacob anticipa le pire de son frère.

 

Jacob tient à ce
que son frère Ésaü sache qu’il vient en paix, avec les meilleures intentions.
Il envoie donc des messagers pour en informer Ésaü. Dans une démarche de
réconciliation, il est important de rassurer l’autre de nos bonnes dispositions
envers lui. Cependant, Jacob demeurait craintif, ne sachant pas si la colère d’Ésaü
avait disparu.  

 

Le Seigneur,
sensible à nos craintes, envoie des anges pour rassurer Jacob. Les anges sont
des messagers, mais ils ont aussi la fonction de protéger le peuple de Dieu
[Hébreux 1.14].

 

Jacob, à la vue
des anges, dit « C’est le camp de Dieu ». Il est possible que la
notion de camp évoque la possibilité de combat. D’autant plus que Jacob donne à
l’endroit le nom de Mahanaïm, ce qui signifie deux camps.

 

Les anges
rappellent à Jacob l’engagement de Dieu à son égard. En effet, le Seigneur lui
avait promis d’être avec lui partout où il irait [Genèse 28.15].

 

Ésaü se trouvait à
Séir, dans les régions montagneuses d’Édom. Ça se trouvait complètement en
dehors de Canaan, la terre promise, à mi-chemin entre le golfe d’Aqaba,
échancrure de la Mer Rouge, et la Mer Morte.

 

Par conséquent, si
Jacob est allé au-devant de son frère, ce n’était pas pour reprendre la terre
promise, élément central des promesses de l’alliance. C’était tout simplement
pour faire la paix.

 

Nous voyons encore
ici que Jacob était pacifique. Non seulement avait-il démontré sous Laban qu’il
ne cherchait pas querelle, mais il fait preuve ici de vertu en recherchant la
réconciliation avec son frère.

 

Jacob avait reçu
le droit d’aînesse qui revenait, en principe, à son frère aîné, Ésaü. Ceci dit,
Jacob n’est pas tombé dans le mépris ni dans l’arrogance. La paix que nous
devons vivre envers tous les hommes demande que nous ayons une attitude humble
et respectueuse envers tous.

 

Père éternel, nous
savons que tu tiens à ce que nous entretenions les meilleures relations
possibles. Nous constatons que le péché a détruit les saines relations. Donne à
tes enfants d’avoir une attitude exemplaire vis-à-vis les autres. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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