MÉDITATION DU 12 MAI 2024
12 MAI 2024
Lecture : Genèse
48.1-4
On vient apprendre
à Joseph que son père, Jacob, était malade. C'est-à-dire que Jacob sentait ses
forces dépérir et qu’il allait bientôt mourir. Alors Joseph, accompagné de ses
deux fils, Manassé et Éphraïm, alla trouver son père.
Jacob rappella à
son fils ce que le Seigneur lui avait dit à la ville de Louz qui est devenue
Béthel [Genèse 28.19]. Les promesses que le Seigneur lui avait faites étaient
celles de l’alliance abrahamique [Genèse 12.2 ; 13.15].
En mentionnant le
pays de Canaan comme lieu de la promesse, Jacob informa son fils que ce n’était
pas l’Égypte qui était le pays promis et que l’avenir de la descendance n’était
pas en Égypte mais en Canaan.
Ce pays promis
était cependant une ombre du royaume des cieux [Hébreux 11.8-10 ; 13-16]. En
effet, la possession du pays qui faisait partie de la promesse est annoncée
comme éternelle [Genèse 48.4]. Or, nous savons que toute cette terre va brûler
[2 Pierre 3.10]. Cette vérité ne convient pas à la doctrine voulant que la
promesse du pays s’accomplisse dans le millenium puisque 1000 ans n’est pas
l’éternité.
Dès la création,
le Seigneur avait donné la terre à l’homme afin que celui-ci honore son
créateur en vivant pour la seule gloire de Dieu. L’homme avait un rôle
sacerdotal, c'est-à-dire qu’il devait tout consacrer au Seigneur. Nous savons
cela en raison de la répétition de deux verbes qui se trouvent à la fois en
Genèse 2.15 et en Nombres 3.7, texte qui décrit la fonction des sacrificateurs.
Or, dans l’hébreu antique, les duos de mots servaient à indiquer la proximité
des versets.
En terre promise,
le peuple de Dieu devait tout consacrer au Seigneur [Lévitique 18.3-5]. C’était
une terre sainte. Mais cette terre n’était qu’une préfiguration du royaume des
cieux, de la nouvelle création.
Quand le Seigneur
reviendra pour nous ressusciter et qu’il établira les nouveaux cieux et la
nouvelle terre, à ce moment-là, et pour l’éternité, nous consacrerons tout ce
que le Seigneur nous confie à sa gloire. Nous sommes un royaume de
sacrificateurs et, lorsque nous serons totalement libérés de la présence du
péché en nous et hors de nous, nous remplirons notre rôle à la perfection.
Frères et sœurs,
prenons-nous réellement conscience que notre vocation actuelle et future est
d’honorer le Seigneur totalement ? Nous le faisons présentement mais avec une
certaine pâleur en raison de notre péché. Mais nous savons que nous le ferons
sans faille lorsque nous serons glorifiés. Et ce sera toute notre joie de vivre
pour ce grand Dieu qui nous a sauvés et recréés, qui nous a justifiés et
adoptés en son Fils bien-aimé.
Père céleste,
pardonne notre tiédeur. Donne-nous de t’être pleinement consacrés en attendant
ce jour glorieux où nous le ferons parfaitement. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur