MÉDITATION DU 11 MAI 2024

11 MAI 2024

 

Lecture : Genèse
47.27-31

 

Le peuple s’est
multiplié en Égypte selon la promesse du Seigneur [Genèse 46.3].

 

Il me semble que
les évangéliques n’accordent pas toujours à la famille son importance. Plusieurs
couples chrétiens ne considèrent pas le commandement de se multiplier. Et
pourtant, le commandement créationnel [Genèse 1.28] a été confirmé à Noé et ses
descendants [Genèse 9.7] et réitéré aux chrétiens [1 Timothée 5.14].  

 

Avez-vous remarqué
que la promesse de Dieu, la descendance d’Abraham, ne se fait pas sans la
participation de l’homme ? S’il y a promesse, il y a aussi commandement. Ceci
nous enseigne que le chrétien doit agir en fonction des choses promises. C’est
la même chose pour Canaan. Le pays a été promis aux Israélites mais ils devront
le conquérir, ce qui se produira sous Josué.

 

Les promesses de
Dieu se réalisent à travers les difficultés de la vie. La famine a conduit
Jacob et sa famille à s’expatrier en Égypte et c’est là que celle-ci s’est
multipliée. Nous ne devons pas voir les difficultés et les épreuves comme des
entraves aux promesses de Dieu. Au contraire. Elles font partie de son plan
parfait et c’est à travers celles-ci que Dieu accorde ses promesses. Les
douleurs précèdent l’accouchement.

 

Les épreuves ne
devraient donc pas nous décourager ni nous amener à remettre en question la
fidélité de Dieu à ses promesses. Laissons-le agir et soyons patients et
persévérants.

 

Jacob sent son
départ imminent. Il fit approcher Joseph pour lui exprimer son désir de ne pas
être enseveli en Égypte mais en Canaan, la terre promise, avec ses pères.

 

Les Juifs voulaient
être réunis à leurs pères [Genèse 49.9 ; 2 Samuel 19.38]. Ils exprimaient ainsi
leur foi au rassemblement eschatologique du peuple de Dieu à travers tous les
âges.

 

À l’inverse, ne
pas être enterré avec ses ancêtres était une condamnation signifiant l’exclusion
du peuple de Dieu [1 Rois 13.21-22].

 

La suite de la
révélation biblique nous enseigne que le seul espoir eschatologique nécessite
non pas d’être enterrés avec nos pères mais d’être morts avec le Christ afin de
ressusciter avec lui [Romains 6.8].  

 

Avoir un espoir
eschatologique c’est savoir que la mort n’enferme pas le chrétien. Elle ne le
retient pas dans ses liens. Le Christ nous a libérés de la mort éternelle. Un
jour, nous ressusciterons et nos corps actuels ne nous manqueront pas.

 

Ce ne sera pas une
simple résurrection dans de meilleurs corps. Ce sera une résurrection qui fera
de nous des êtres semblables à Jésus-Christ [Romains 8.29 ; 1 Jean 3.2].

 

Paul a dit que la
mort est un gain [Philippiens 1.21]. C’est ainsi que nous devrions voir la mort
si nous sommes chrétiens. Nous avons la plus belle espérance qui soit.

 

Merci Seigneur
pour la mort qui nous attend parce qu’elle mettra fin à la présence du péché
dans nos vies. Et merci pour la vie éternelle auprès de notre glorieux Seigneur
Jésus-Christ. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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