MÉDITATION DU 11 FÉVRIER 2024
11 FÉVRIER 2024
Lecture : Genèse
34.4-7
Durant le séjour
de vingt années que Jacob passa chez Laban, j’évalue que Jacob s’était comporté
de belle façon. Alors que son beau-père le trompait à répétition, Jacob a
vraiment fait preuve de loyauté et d’honnêteté envers Laban.
Jacob avait une
entente avec Laban. Il devait travailler sept années afin d’obtenir la main de
Rachel. Mais voilà que Laban envoie plutôt sa fille aînée, Léa, dans le lit
nuptial. Jacob ne se révolte pas. Il donna sept autres années pour avoir la
main de Rachel.
Mais dans le
chapitre qui nous occupe aujourd'hui, Jacob montra une carence sérieuse. Jacob
ne dirigeait pas bien sa famille. Il n’avait pas veillé sur sa fille Dina qui fut
capturée et violentée, pour ne pas dire violée. Et quand les fils de Jacob apprirent
la chose, ceux-ci réagissèrent avec colère et vengeance.
Selon la Bible Thompson,
les événements du chapitre 34 se sont passés environ 28 années après l’arrivée
de Jacob chez Laban. Ce n’est qu’après quatorze années de travail chez Laban
que Léa a enfanté le premier fils de Jacob [Genèse 29.31-32]. C’est donc que le
fils aîné de Jacob n’avait que quatorze ans lorsque ce fils et ses frères vengèrent
leur sœur. Ces fils et sa fille étaient donc toujours sous l’autorité et la
responsabilité de Jacob. Ce père n’a pas bien dirigé sa famille.
Nous constatons
beaucoup de problèmes dans notre société et la plupart des gens croient que les
solutions doivent venir des gouvernements. Or, si les parents, et en
particulier les pères, jouaient bien leur rôle, beaucoup de problèmes seraient
nettement diminués : drogue, confusion sexuelle, divorce, crime,
itinérance, anxiété, etc.
Lorsque j’avais
vingt ans, j’allais à chaque semaine dans une prison pour femmes afin de jouer
du piano et discuter avec les détenues. J’étais supervisé par l’aumônier du
centre pénitencier. Un jour, alors que nous étions assis en rond, j’ai demandé
aux détenues s’il y en avait une qui avait grandi dans une famille stable, aux
parents aimants qui avaient bien éduqué leurs enfants. Aucune d’elles ne
pouvait s’identifier à ce que je disais. Au contraire. Les pères n’avaient pas
joué leur rôle. Toutes ces filles s’étaient senties abandonnées par leur père.
La Bible nous dit
que la famille est la première institution divine [Genèse 1.26-28 ; 2.22-25].
Les pères doivent éduquer sérieusement leurs enfants, ne pas être permissifs
dans ce qui doit être corrigé. Les pères doivent aimer. Et il n’y a pas de
véritable amour sans correction [cf. Hébreux 12.6].
Prions pour les
pères qui ont encore des enfants sous leur garde. Prions pour les épouses, afin
qu’elles appuient leur mari dans ses responsabilités.
Père céleste,
puisses-tu diriger les pères, qu’ils te prennent comme modèle, toi qui es notre
Père parfait. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur