MÉDITATION DU 28 DÉCEMBRE 2021

MÉDITATION DU 28 DÉCEMBRE 2021 

 

* Veuillez noter que dans plusieurs psaumes, d’une version à l’autre la numérotation des versets peut différer. 

 

Lecture : Psaume 11 

 

Ce bref psaume dirige les yeux du lecteur sur 2 réalités. 1. La chute de l’humanité, et 2. La souveraineté de Dieu sur ce monde. 

 

David, l’auteur, constate l’instabilité du monde qui l’entoure. La méchanceté est le problème [v. 2, 5, 6]. La vie chrétienne n’est pas toujours rose. Elle est parsemée d’embûches, d’épreuves, d’opposition. Le croyant a besoin de se cacher, de se réfugier, et il trouve son havre en Dieu lui-même [v. 1]. Apprenons ceci. Le monde ’offre que méchanceté et perdition. La plus grande instabilité de ce monde n’est pas les pandémies ni les crises économiques. C’est le péché qui engendre tous les maux. Lorsque la pandémie sera derrière nous, lorsque l’économie battra son plein, le problème demeurera entier. Le problème c’est le péché.  

 

Et notre seul refuge est Dieu lui-même. Ce n’est ni la médecine, ni les spécialistes de l’économie. La véritable solution est en Dieu et en Dieu seul.  

 

L’espérance du chrétien n’est pas la suppression de toutes ces difficultés durant son séjour terrestre mais la traversée de celles-ci avec son Dieu. Le chrétien apprend à se réfugier en son Sauveur [v. 1]. 

 

Ce psaume, frères et sœurs, nous apprend à considérer qui est Dieu lorsque nous regardons ce qui se passe dans le monde. Autrement dit, ce n’est pas le monde qui se définit lui-même mais Dieu qui est au-dessus de ce monde perdu. Sans Dieu, le monde n’a aucun sens.  

 

C’est Dieu qui donne le sens à toute chose. C’est Dieu qui déclare pur ou impur.  

 

Le chrétien est appelé à faire œuvre non pas de journaliste mais de théologien. Il interprète l’histoire de ce monde non comme la succession de simples faits mais plutôt comme le lieu, le milieu où se joue le plan de Dieu.  

 

Ceci permettra au chrétien de faire des choix non pas à partir de ce qu’il voit dans ce monde, mais à partir de l’interprétation que Dieu en fait. Ce qui devrait diriger le chrétien n’est pas ce qu’il voit dans ce monde mais ce qu’il connaît de Dieu. 

 

Du haut de sa demeure, le Seigneur a une vue unique qui embrasse le tout des événements, incluant la disposition des cœurs de chaque être humain sans exception.  

 

En fait, une des choses qui différencie le méchant du juste est justement la référence à partir de laquelle toute sa pensée est paramétrée. Pour l’homme païen, sa référence est l’homme. Pour le chrétien, sa référence est Dieu puisque la conversion inclut l’abandon de marcher selon ses propres pensées. 

 

Seigneur Dieu, je reconnais que mon intelligence ne peut comprendre ce qui se passe dans ce monde. J’ai besoin que tu m’éclaires dans ta Parole et par ton Esprit.
Donne-moi d’accepter les difficultés, et non seulement de les accepter, mais aussi de les apprécier puisqu’elles sont autant d’outils entre tes mains transformatrices. 

Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville


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