MÉDITATION DU 7 FÉVRIER 2024
7 FÉVRIER 2024
Lecture : Genèse
33.5-11
Maintenant que
Jacob a retrouvé son frère Ésaü, ce dernier veut connaître sa famille. Le sens
de la question [Genèse 33.5] est de savoir quelles sont les relations de toutes
ces personnes avec Jacob. Il y avait des membres de la famille mais aussi des
serviteurs.
L’institution de
la famille terrestre est emblématique de la famille spirituelle de Dieu,
l’Église. Ésaü ne pouvait accueillir seulement Jacob sans accueillir en même
temps sa famille. De la même manière, celui qui se dit chrétien et qui dit
aimer Dieu ne peut en même temps mépriser et rejeter la vie d’Église [1 Jean
4.20].
Personnellement,
si quelqu’un me dit être mon ami mais méprise ma famille, je ne pourrai
recevoir sa proposition d’amitié.
Jacob présente les
siens comme des bénédictions du Seigneur. C’est ainsi que nous devrions nous
considérer. Chaque frère, chaque sœur, est une bénédiction de Dieu, un cadeau
du Seigneur. Même ceux avec lesquels les relations sont difficiles.
Ésaü demanda
ensuite à Jacob le but de tout le bétail qui a défilé. Jacob répond que c’est
un présent dont l’objectif était d’obtenir la faveur de son frère. Ésaü refusa
mais Jacob insista tellement qu’il a fini par convaincre son frère d’accepter.
L’intention de Jacob
était que son frère s’engage, en acceptant ces présents, à maintenir la
relation pacifique [cf. Genèse 21.30]. En effet, Ésaü aurait été malvenu de s’en
prendre à Jacob après avoir accepté ses présents.
Mais le plus
significatif dans le texte est qu’Ésaü parle de ses avoirs sans les présenter
comme des bénédictions de Dieu [Genèse 33.9] alors que Jacob affirme que c’est
Dieu qui l’a comblé de grâces [Genèse 33.11].
Le non chrétien
accumule avec la prétention que c’est grâce à lui alors que le chrétien rend
grâce au Seigneur pour tous ses bienfaits.
Bien sûr, le
chrétien comme le non chrétien travaillent pour subvenir à leurs besoins. Mais
le chrétien sait que c’est Dieu qui a pourvu à la santé et à toutes les
conditions propices à l’obtention de ce qu’il en tire. Le non chrétien se voit
comme la main, alors que le chrétien se voit comme l’outil.
Frères et sœurs,
soyons reconnaissants pour tout ce que le Seigneur nous permet d’acquérir, et n’hésitons
pas à dire aux autres que c’est grâce à Dieu.
Père éternel, nous
te louons pour ta providence continuelle. Tu connais nos besoins et tu nous
donnes des moyens de subsistance. Donne-nous de t’honorer avec tous nos biens,
et avec les prémices de nos revenus [Proverbes 3.9-10]. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur