MÉDITATION DU 21 DÉCEMBRE 2022
21 DÉCEMBRE 2022
Lecture : Juges
10.6-9
L’auteur rappelle
au lecteur le cycle sempiternel où se succèdent la rébellion, la ruine, la
repentance, la rédemption et le repos, puis on revient à la rébellion, la
ruine, etc. Le cœur de l’homme est incurable [Jérémie 17.9]. Heureusement, Dieu
est lent à la colère et riche en bonté.
Le verset 6, où l’on
assiste à la rébellion du peuple, nous permet de comprendre les fausses
religions. Elles reviennent toutes au même. Les expressions changent mais le
fond demeure le même. Toutes les religions païennes servent à l’adoration
d’idoles mortes. Elles se reconnaissent entre elles. Elles sont toutes le
produit de l’homme.
Le verset 7 montre
l’inévitable réprobation de Dieu. Comprenons bien ceci, jamais Dieu n’accepte
le péché. Ses yeux sont trop purs pour voir le mal [Habakuk 1.13]. Dans sa
réprobation, le Seigneur livre son peuple à deux nations ennemies, les
Philistins et les Ammonites.
Si le peuple veut
vivre à la manière des païens, si le peuple veut adorer les divinités païennes,
et bien, qu’il soit livré aux mains des païens. C’est leur lieu. C’est leurs
dieux.
Remarquez le lien
de cause à effet. C’est parce que le peuple abandonna l’Éternel [Juges 10.6]
que l’Éternel l’abandonna [Juges 10.7], et ce, jusqu’à ce que le peuple entre
en lui-même et se repente.
Les Israélites se
sont mis à adorer les divinités des nations environnantes, et le résultat est
qu’ils ont été malmenés et maltraités par ces nations, et ça a duré 18 ans. Les
affinités païennes ne sont jamais solides et ne permettent jamais une véritable
unité.
Les Ammonites ont
traversé le fleuve du Jourdain pour attaquer le centre du pays. Défendre ses
frontières est une chose, mais quand l’ennemi est rendu au centre, c’est qu’il
a pratiquement gagné la guerre.
C’est la folie. On
se rallie à des gens qui rejettent le Seigneur. Et quand on rejette le Seigneur
qui est le législateur, on rejette aussi sa loi. Les Israélites ont préféré la
souffrance à la protection divine. Ce n’est pas surprenant qu’ils se retrouvent
dans une grande détresse.
Tout ceci nous
montre que lorsqu’on s’éloigne du Seigneur, on n’est jamais gagnant. Il y a
toujours un fort prix à payer et c’est la détresse qui nous attend.
Père céleste, nous
sommes vulnérables et nous avons tellement besoin que tu nous gardes près de
toi. Merci pour Jésus-Christ, notre bon Berger, qui veille sur ses brebis et
qui ramène toujours celle qui s’est égarée. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur