MÉDITATION DU 5 NOVEMBRE 2022
5 NOVEMBRE 2022
Lecture : Juges 3.7-8
Dans la méditation
précédente, nous avions vu la rébellion du peuple de Dieu [Juges 3.7]. C’est la
révolte. Ce verset nous indique que le mal est toujours aux yeux de l’Éternel.
Ce n’est pas à l’homme, à la société de décider ce qui est bien ou mal, mais à
Dieu. C’est sa pensée qui compte, et elle seule.
Le peuple de Dieu « oublia »
l’Éternel. Et pour montrer l’horreur de cet oubli, l’Éternel est présenté comme
« leur » Dieu. C’est ce Dieu même qui avait délivré son peuple, qui
lui avait donné des commandements bons, saints et justes, qui lui avait donné
les consignes pour lui rendre un culte et qui lui avait assuré de sa présente
toute puissante face aux ennemis.
Oublier l’Éternel
ne consiste pas à une défaillance involontaire de la mémoire. Il s’agit plutôt
d’une décision de ne pas tenir compte de Dieu ni de sa Parole pour sombrer dans
des pensées d’hommes.
Le théologien Brian
Tidiman affirme que « Yahvé n'est ni oublié au sens propre ni rejeté officiellement
; il est écarté comme un auxiliaire provisoirement moins utile que les Baals et
Achéras, garants (aux yeux de leurs adorateurs) de bonnes récoltes ».
Après la révolte,
l’étape suivante du cycle est la réprobation divine. Le peuple est vendu aux
mains de l’ennemi. Le peuple a laissé vivre ses ennemis, et ces derniers
répondent par la persécution. Être asservi consistait à être dominé et ça
impliquait l’obligation de payer un tribut, c'est-à-dire un impôt afin de
conserver la vie. Et dans certains cas, l’asservissement venait avec la contrainte
d’honorer les divinités païennes. Le peuple de Dieu a rejeté la souveraineté du
Dieu qui l’avait délivré, alors Dieu le soumet à la souveraineté d’un roi païen.
Les ennemis de
Dieu ne deviennent pas de dociles serviteurs afin d’appliquer la colère de
Dieu. C’est plutôt que Dieu utilise la méchanceté de ses ennemis pour punir son
peuple. Au temps d’Ésaïe, le Seigneur a utilisé les Assyriens pour punir son
peuple [Ésaïe 10.5-6], et punit ensuite ces mêmes Assyriens pour leur
méchanceté [Ésaïe 10.12-13]. La seconde partie du nom du roi mésopotamien, Richeatayim,
est davantage un surnom. Il signifie « double méchanceté ». C’est
donc à un homme très cruel que Dieu a soumis son peuple.
Chers frères et sœurs,
prenons conscience de ceci. Si nous ne nous soumettons pas au Seigneur qui
délivre, nous serons soumis à des hommes qui détruisent. À commencer par nous-mêmes.
Rester à l’abri du Très-Haut implique de demeurer dans ses voies.
Père céleste, que
tes voies sont parfaites. Merci des épreuves par lesquelles tu nous sanctifies.
Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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