MÉDITATION DU 1 DÉCEMBRE 2022
1 DÉCEMBRE 2022
Lecture : Juges 7.9-15
Les forces en
place sont maintenant connues. Il ne faut pas tarder à attaquer afin que les
Madianites ne réalisent pas leur supériorité numérique. C’est « cette
nuit-là » que le camp de Dieu s’est mis en branle en commençant par
explorer le camp ennemi. De plus, la hâte s’imposait afin que les Israélites choisis
pour le combat ne s’enlisent pas dans des pensées décourageantes en raison de la
petitesse de leurs troupes.
À vue humaine, la
scène qui s’est présentée avait tout pour susciter la peur. L’effroyable image
des sauterelles n’est pas nouvelle dans le livre [voir Juges 6.5]. Mais aussi, l’expression
« innombrables comme le sable qui est sur le bord de la mer » pour
parler des chameaux utilisés pour les combats indique l’étendue des troupes.
Cependant, deux
dangers guettent les Madianites. Le premier est la prétention. Ça faisait des
années qu’ils dominaient le faible peuple israélite et rien ne laissait
présager un renversement. Tenir pour acquis la victoire est souvent gage de
défaite.
Mais le pire
danger était qu’ils n’avaient pas l’Éternel avec eux, ils n’étaient pas au
bénéfice des promesses de l’alliance. Ils n’avaient pas l’Éternel comme
bouclier [Genèse 15.1]. Quelle horrible situation d’être ennemi de Dieu, lui
qui est un guerrier [Exode 15.3], le héros de la guerre [Psaume 24.8]. Malgré
des victoires temporaires, les ennemis de Dieu finissent ou finiront par connaître
de cuisantes défaites.
De son côté,
Gédéon a tout pour être encouragé, malgré l’infériorité numérique de ses
troupes. Le rêve prophétique qu’il entend lui annonce la victoire contre les
puissants Madianites. Le renversement des tentes illustre la défaite des
ennemis jusque dans leurs derniers retranchements.
Gédéon comprend
que les Israélites ne devaient pas attendre les premières attaques ennemies,
mais plutôt prendre les devants. La mission des Israélites n’était pas de se
défendre mais de vouer à l’interdit les païens en terre promise.
Tout ceci ne sert
que de préparatifs au combat. Il ne s’agissait que d’un rêve. Or, ce rêve
constituait la promesse de la victoire du peuple de Dieu sur ses opposants.
Nous, chrétiens,
vivons dans une situation où les comparaisons sont permises bien que limitées.
Nous avons l’assurance de la victoire parce que le Christ a déjà écrasé les
ennemis. Même si nous devons combattre, c’est dans une guerre déjà remportée
que nous combattons.
Frères et sœurs, avons-nous
ce réflexe de nous affermir à partir des promesses de Dieu ou si nous nous
laissons décourager par des situations qui nous dépassent ? Revenons à ce
que le Seigneur nous dit dans sa Parole, là où nous avons tout ce dont nous
avons besoin pour être encouragés et affermis dans notre marche chrétienne. Il
est notre bouclier, notre forteresse.
Père éternel,
pardonne notre manque de foi et de considération pour tes promesses. Merci de
tout nous donner en Jésus-Christ. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur