MÉDITATION DU 26 AVRIL 2021
MÉDITATION DU 26 AVRIL 2021
Lecture : Marc 5.25-34
La guérison de cette femme est très particulière parce qu’elle n’était pas visible pour les autres. Tout reposait sur le témoignage de celle-ci qui sera appuyé par la question de Jésus : « Qui a touché mes vêtements ? » (Marc 5.30) et par sa parole rassurante qu’il lui a adressée (Marc 5.34) : « Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix et sois guérie de ton mal ».
Ce fut un miracle sans démonstration. Mais ce fut un vrai miracle. La femme fait preuve d’une belle docilité. Dès que Jésus regarde autour pour voir qui l’avait touché, elle réalise la situation et se jette volontairement aux pieds de Jésus pour lui dire toute la vérité.
Sa crainte vient probablement de l’interdiction de la loi mosaïque pour une femme atteinte de perte de sang de toucher à quiconque (Lévitique 15.19). Or, c’est exactement ce qu’elle venait de faire. Elle a touché à Jésus.
Ceci dit, la femme surmonte sa crainte pour dire toute la vérité à Jésus. Sa confiance en Jésus vaut autant pour la guérison que pour le pardon.
La foi de cette femme ressort du fait que jadis, elle avait tout dépensé pour des traitements, et maintenant, elle croit qu’elle n’a qu’à toucher au vêtement de Jésus pour être guérie, et ce, sans le moindre sou.
Cette guérison a certainement rétabli cette femme sous d’autres aspects. Le flux sanguin depuis douze ans rendait les relations sexuelles impossibles (Lévitique 15.24-25). Elle avait possiblement été délaissée par son mari.
Cette femme a surmonté tous les obstacles sociaux, religieux et familiaux, et elle va à Jésus pour être guérie.
« Si seulement je pouvais… » (Marc 5.28). Cette femme ne pouvait se guérir elle-même. Mais ce qu’elle a pu faire, elle l’a fait. Elle est allée vers Jésus pour trouver la guérison.
Frères et sœurs. Voilà notre seul refuge : Jésus. Peut-être que vous avez tout tenté pour régler une situation qui perdure. Mais tant que vous n’êtes pas allé à Jésus dans une démarche de foi authentique, vous n’avez pas tout tenté.
Père céleste. Nous te louons pour ta compassion. Tu vois les impasses de nos vies et nous proclamons que tu es celui qui ouvre la mer devant tes enfants, tu es celui qui ramène à la vie ce qui était mort. Notre espérance est en toi seul. Amen !
Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville