MÉDITATION DU 24 MAI 2024
24 MAI 2024
Lecture : Genèse 50.15-21
CRAINTE DES
FRÈRES. Le récit fait
ressortir la crainte de ceux qui ont péché. Les frères de Joseph s’étaient
repentis mais ils ont pensé que ce dernier allait se venger suite au décès de
leur père.
Le doute qu’ils
ont conservé sur le pardon que Joseph leur accorda a ouvert la porte à une
grave insinuation. Ils ont pensé que Joseph avait été hypocrite et qu’il avait
fait semblant de pardonner uniquement pour revoir son père. Ils ont pensé que
si Joseph ne s’était pas vengé jusque-là, c’était pour ne pas attrister son
père. Ils ont pensé bien des choses exceptée la seule qui était vraie. Joseph
leur avait pardonné et il n’avait aucun désir de se venger.
Dans mon
ministère, j’ai rencontré plusieurs frères et sœurs qui avaient de la
difficulté à croire au pardon de Dieu. Ils ressentent la condamnation et
craignent que Dieu ne les aime pas vraiment. Cette pensée est horrible. Dieu a
prouvé son amour en ce qu’il a donné son Fils pour nous sauver. De quelle autre
preuve avons-nous besoin ?
RÉPONSE DE JOSEPH. La réponse de Joseph est tellement
édifiante. Il commença par les rassurer : Soyez sans crainte. Et il
poursuit en leur expliquant des vérités importantes.
Il leur demanda « Suis-je
à la place de Dieu ? » Joseph n’a pas voulu s’ériger en juge de tout ce
qui s’était passé. Bien sûr, Joseph a jugé que ce que ses frères avaient fait
était mal. Il le leur dit au verset 20. Mais Joseph a considéré tout ce qu’il
avait subi à travers la perspective de Dieu.
Combien de fois
nous voyons les épreuves à travers la douleur que celles-ci nous apportent ? Alors
que nous devrions considérer l’œuvre de Dieu à travers celles-ci. Joseph a vu
la souveraineté et la providence de Dieu. Seul Dieu a ce pouvoir de transformer
le mal en bien. Le Seigneur avait tout dirigé pour sauver son peuple de la
famine.
Joseph est allé plus
loin. Il s’engagea envers ses frères à prendre soin d’eux et de leurs enfants.
Joseph a ainsi béni ceux qui l’avaient maudit. Il leur a fait du bien. Il a
aimé ses ennemis [cf. Matthieu 5.44].
Frères et sœurs,
avez-vous déjà aimé ceux qui vous ont fait du mal ? Si nous répondons au mal
par le mal, nous nous rendons coupables de ce que nous dénonçons chez l’autre.
Mais si nous répondons au mal par le bien, nous accomplissons la loi du Christ.
Considérons que le
Christ n’est pas mort pour ceux qui lui étaient sympathiques, pour ceux qui
honoraient le Seigneur. Au contraire. Le Christ est mort pour nous, des impies,
des ennemis. Imitons-le dans toutes nos actions et aimons nos ennemis.
Notre Dieu, nous
te demandons pardon pour toutes les fois où nous avons réagi avec colère et
vengeance envers ceux et celles qui nous ont fait du tort. Nous aurions dû voir
ta souveraineté dans ces circonstances. Merci pour Jésus-Christ qui ne nous a
pas traités en ennemis mais qui s’est montré l’ami des pécheurs. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur