MÉDITATION DU 17 JANVIER 2022

MÉDITATION
DU 17 JANVIER 2022

 

Lecture :
Deutéronome 25.11-19

 

Deux consignes
nous sont présentées ici.

 

PARTIES INTIMES.
Une épouse voulant délivrer son mari d’une bagarre ne pouvait pas saisir l’agresseur
par les parties intimes. La pudeur était certainement en cause. Il y a d’autres
façons de faire dans ces circonstances.

 

Mais aussi, les
parties intimes pouvaient être blessées au point où l’homme ne pourrait plus
avoir d’enfant. La conséquence serait disproportionnée. Dans les versets
précédents, il a été question de châtiment proportionné au crime [Deutéronome
25.2] et plus loin, de l’importance de la famille avec la loi du lévirat
[25.5-10]. Ces deux considérations sont présentes dans la loi interdisant à la
femme de mutiler les parties intimes de celui qui agresse son mari.

 

Il se peut aussi
que la conséquence ait été de priver l’agresseur de la vie communautaire en
Israël [voir la méditation du 7 janvier sur Deutéronome 23.2-7], ce qui aurait
aussi été disproportionné. De plus, les parties intimes de l’homme étaient
liées à l’alliance, et s’en prendre à cet organe constituait un mépris de
l’alliance.

 

Dans le cas où la femme
s’en serait prise aux parties intimes, la sanction était sévère, mais
proportionnée à l’offense. La main de la femme devait être coupée [Deutéronome
25.12]. Notre époque considère ces pratiques comme barbares. Mais c’est
probablement parce que nous minimisons la gravité de la faute.

 

TRANSACTIONS
HONNÊTES. La seconde consigne est de transiger avec les autres avec une grande
honnêteté. Les poids et mesures [Deutéronome 25.13-14] servaient à mesurer les
quantités avec précision. Trafiquer les balances constitue une fraude, un vol.

 

À une époque où
les autorités civiles n’envoyaient pas d’inspecteurs, il était tentant de
modifier les balances afin de donner moins de marchandise pour le même montant
[Amos 8.5].

 

EXTERMINATION DES
AMALÉCITES. Le Seigneur rappelle un souvenir avec les Amalécites [Deutéronome
25.17-19]. À la sortie d’Égypte, ce peuple païen voulait s’en prendre au peuple
de Dieu à un moment où ce dernier était très vulnérable. De plus, les
Amalécites ont voulu attaquer par derrière, c'est-à-dire en commençant par la
queue du long cortège en route vers la terre promise. Or, c’était les femmes et
les enfants, les vieillards et les malades qui fermaient le peloton. Cependant,
les Hébreux gagnèrent la bataille par la prière.

 

En entrant en
Canaan, les Israélites avaient le devoir d’effacer toute trace des Amalécites.
Les consignes des chapitres 25 et précédents nous montrent que les Israélites
devaient vivre avec justice et honnêteté dans le pays. C’était essentiel au
repos du pays [Deutéronome 25.19]. Le repos passait aussi par l’extermination
des ennemis qui menaçaient la paix du pays.

 

En Jésus-Christ,
nous avons le vrai repos [Matthieu 11.28 ; Hébreux 4.3]. Par son Esprit en
nous, il nous donne de vivre en paix selon sa loi [Ézéchiel 11.19-20] et de
nous pardonner lorsqu’un frère qui nous a offensé se repent [Luc 17.3-4 ; Éphésiens
4.32 ; Colossiens 3.13]. Le repos en Jésus-Christ vient aussi avec le fait
qu’il a vaincu l’ennemi, c'est-à-dire Satan [Colossiens 2.15].

 

Présentement, nous
vivons des situations qui peuvent troubler notre repos, mais qui ne peuvent
jamais le menacer profondément. Il suffit de confier au Seigneur tous nos
soucis et de marcher dans ses voies.

 

Bon Père céleste,
merci pour le repos de nos âmes. Nous te louons pour la victoire décisive de Jésus-Christ
à la croix. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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