MÉDITATION DU 20 DÉCEMBRE 2021

MÉDITATION DU 20 DÉCEMBRE 2021 

 

Lecture : Deutéronome 22.22 – 23.1 

 

Pour le chapitre 23 du Deutéronome, la numérotation des versets varie d’une version de Bible à une autre. 

 

Dans ces versets, il est question du mariage. La première consigne concerne l’adultère [Deutéronome 22.22]. La peine de mort infligée aux partenaires nous montre qu’ils sont tous deux entièrement responsables de leur péché. L’adultère est extrêmement violent et émotionnellement pour celui ou celle qui est trompé. Savoir que son mari ou son épouse est allé au lit avec quelqu’un d’autre brise complètement toute la famille. C’est une trahison et un rejet. 

 

En plus du conjoint trompé, les enfants paient un cher prix. Les parents doivent être des modèles de fidélité et un parent qui commet l’adultère est en train d’enseigner aux enfants que le mariage n’a pas une grande valeur. Il transmet le mensonge, le péché par voie d’exemple. 

 

Le texte distingue entre deux situations. La première concerne un adultère démontré par le fait que la femme n’a pas crié. L’homme était automatiquement condamné. Le silence de la femme l’inculpait et l’empêchait de prétexter le viol si ça s’était passé en ville [Deutéronome 22.23-24]. Par contre, si la chose s’était passée à la campagne, il est possible que la femme ait crié à l’aide sans que personne ne l’entende. Dans ce cas, elle n’était pas accusée [Deutéronome 22.25-27]. 

 

 Une autre situation est décrite [Deutéronome 22.28-29] et plusieurs commentateurs y voient un homme qui a séduit une femme. L’idée du viol est écartée. Puisque ni l’homme ni la femme ne sont mariés, il ne s’agit pas d’un adultère mais d’une relation sexuelle hors mariage. Cette loi démontre que ce geste est moins grave que l’adultère pour lequel les personnes devaient subir la peine de mort. Dans le cas de deux personnes non mariées, si elles couchaient ensemble, elles devaient se marier. 

 

La section se termine par l’interdiction pour un homme de prendre la [deuxième] femme de son père pour coucher avec. Paul juge très sévèrement ce péché [1 Corinthiens 5]. 

 

Tout ceci nous montre encore une fois l’importance du mariage. On ne joue pas avec la sexualité. Tout doit se passer à l’intérieur du mariage. Autant pour ceux qui sont mariés que ceux qui ne le sont pas, nous devons tous préserver la sainteté de la sexualité et du mariage. 

 

Seigneur Dieu, toi qui nous as donné un corps pour que nous te glorifiions dans ce corps, donne-nous de vivre dans la sainteté, c’est-à-dire dans la conformité à ta loi. Amen ! 

Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville


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