MÉDITATION DU 17 MARS 2023

17 MARS 2023

 

Lecture : Jacques
1.22-25

 

Jacques insiste
sur la mise en pratique de la Parole [cf. Luc 11.28 ; Romains 2.13]. La
simple écoute sans la mise en pratique est stérile. Celui qui écoute sans
mettre en pratique démontre qu’il n’a pas bien écouté, c'est-à-dire qu’il n’a
pas écouté pour comprendre. Celui qui a bien compris la Parole a aussi compris
qu’elle nous est donnée pour que nous la mettions en pratique.

 

Il est
malheureusement trop courant d’entendre des chrétiens, même des pasteurs,
affirmer que la théologie n’est pas importante, que ce qui compte est la mise
en pratique. Un pasteur m’a même déjà dit qu’il n’était pas un théologien mais
un praticien. Cette pensée est tordue. La théologie, c'est-à-dire la doctrine,
est la discipline qui cherche à comprendre le texte biblique afin de l’appliquer
dans la vie. Personne ne peut bien mettre en pratique ce qu’il n’a pas bien compris.
Il improvisera et se convaincra qu’il a bien agi, mais ce sera faux. Jacques affirme
que cette attitude s’accompagne de faux raisonnements. Ces faux raisonnements
sont de se croire en communion avec Dieu, de lui être agréable et d’être
conforme à sa volonté.

 

Qu’arrive-t-il de
tous les enseignements et les prédications que j’ai entendus dans ma vie ? Quel
est l’impact de tous les livres que j’ai lus et de toutes les vidéos chrétiens
que j’ai visionnées ? Est-ce que je reçois tout cela pour assouvir ma curiosité
ou pour grandir et être transformé ? Si je ne cherche pas à croître avec toute
cette connaissance, Jacques dit que je m’abuse, je me trompe moi-même.

 

Jacques pointe un
aspect particulier du ministère de la Parole ; elle révèle qui nous
sommes. Le visage naturel est notre nature pécheresse. La Parole nous débusque
dans nos retranchements d’autojustification. Elle met en évidence nos péchés.
Elle nous met la main au collet pour nous conduire, ou nous reconduire à Jésus-Christ.

 

Jacques y va d’une
expression paradoxale en parlant de la loi de la liberté. Pour nous, pécheurs,
une loi n’est pas du tout synonyme de liberté. Bien au contraire. Une loi est
synonyme de contrainte pour l’homme pécheur.

 

Mais en réalité,
la loi de Dieu est bel et bien synonyme de liberté. Prenons l’exemple du code
de la route. Est-ce que les arrêts, les feux de circulation et les limites de
vitesse constituent des contraintes lorsque le conducteur la route ? La réponse
est non. Au contraire, ces règles permettent à tous de circuler librement et
avec le moins de risques possibles. Nous ne circulerons librement que dans la
mesure où tous suivrons le code de la route.

 

La loi de Dieu
doit être vue comme s’inscrivant dans la liberté que le Seigneur nous donne. Quand
Dieu a donné les commandements, il les a introduits par le rappel que le peuple
avait été libéré d’Égypte. Le don de la loi s’inscrivait dans la libération du
peuple [Exode 20.2ss].

 

Frères et sœurs,
si nous voulons réellement vivre la liberté du Seigneur, ce n’est pas dans la licence,
dans une vie au gré de mes impulsions et de mes passions, mais plutôt dans une
vie rangée, ordonnée et soumise à la Parole de Dieu.

 

Père céleste,
donne-nous de voir combien ta loi est bonne pour nous, combien tes statuts nous
permettent de vivre dans la liberté de l’Esprit. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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