MÉDITATION DU 27 AVRIL 2022
MÉDITATION
DU 27 AVRIL 2022
Lecture :
Éphésiens 2.19
Paul utilise deux
expressions pour décrire la situation des païens avant leur conversion. Ils ne
sont plus des étrangers ni des gens du dehors. Le deuxième mot signifie
littéralement en dehors de la maison. En disant « vous n’êtes plus »,
Paul a en tête la réalité des non Juifs sous l’ancienne alliance [voir le
verset 12]. En effet, les non Juifs étaient considérés comme impurs par les
Juifs, eux qui se croyaient purs devant Dieu. Ils voyaient les païens et les
méprisaient parce que ceux-ci n’avaient jamais bénéficié des bontés de l’Éternel
à la même hauteur que la nation juive [cf. Matthieu 5.45 ; Actes 14.17].
Les Juifs avaient
été délivrés d’Égypte par de grands signes et prodiges que furent les plaies.
Ils ont aussi vu la mer s’ouvrir pour qu’ils puissent passer à sec, avant que
celle-ci ne se referme sur leurs ennemis. Ils ont reçu la manne durant toute la
traversée du désert. Ils ont reçu la loi au mont Sinaï. Le Seigneur les a fait
entrer dans la Terre Promise.
Les nations païennes
n’avaient jamais bénéficié des mêmes attentions. De leur côté, il semble que
les païens convertis étaient en danger de mépriser les Juifs parce qu’ils ont
crucifié le Christ. Paul les exhorte à ne pas se glorifier aux dépens des Juifs
[Romains 11.17-20].
Les païens qui se
convertissent sont greffés à l’olivier naturel, ils sont concitoyens des saints
et membres de la famille de Dieu. Ils ne forment pas une famille distincte des
Juifs chrétiens, mais une même famille. Ainsi, il y a un seul troupeau et un
seul Berger [Jean 10.16].
Nous découvrons
que l’appartenance ethnique n’a aucune importance pour le salut. Sous l’ancienne
alliance, Dieu a fait une distinction entre Israël et les nations païennes mais
cette distinction n’était pas pour sélectionner ceux qui allaient être sauvés. Elle
était préparatoire. Elle était une préfiguration de la vraie réalité. Les vrais
Juifs sont les chrétiens [Romains 2.28-29 ; Philippiens 3.3].
Chers frères et sœurs.
Il nous faut apprécier le poids des mots. Nous sommes membres de la famille de
Dieu. Le Dieu infini, créateur, le Très-Haut, le Dieu trois fois saint, et
bien, il est notre Père. Il nous aime tendrement. Il nous chérit. Il veille sur
nous. Nous étions des orphelins et maintenant nous avons un Père. Le meilleur.
Du coup, nous,
chrétiens, sommes tous des frères. Notre communion avec le Père n’est possible
que dans une communion les uns aux autres. C’est ensemble que nous formons une
famille, la famille la plus merveilleuse qui soit. Et cette famille est
éternelle. La mort ne supprimera pas ces liens spirituels.
Père céleste.
Merci d’avoir fait de nous tes enfants. Merci de nous avoir accueillis dans ta
famille. Amen !
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Daniel Durand, pasteur