MÉDITATION DU 25 AVRIL 2022
MÉDITATION
DU 25 AVRIL 2022
Lecture :
Éphésiens 2.14-16
Paul présente
Jésus comme notre paix. Malheureusement, nous mesurons trop souvent la paix de
Dieu à partir de notre ressenti et de nos émotions. Et nous sommes trompés par nous-mêmes.
J’ai malheureusement déjà entendu des personnes justifier une désobéissance à
Dieu par une paix ressentie. Par exemple, quelqu’un qui refuse de se joindre à
une Église locale et qui ajoute qu’il a la paix avec cette décision. Ce genre
de paix n’est vraiment pas de Dieu. Frères et sœurs. Il y a une paix
subjective, mais celle-ci n’est authentique que si elle est basée sur la paix
objective.
La paix est d’abord
une réalité objective, que nous la ressentions ou non. Et elle s’apprécie sous
deux aspects.
RÉCONCILIATION. Nous avons
la paix parce que nous avons été réconciliés avec Dieu [Romains 5.1 ;
Colossiens 1.20]. Nous sommes passés d’ennemis de Dieu [Romains 5.10 ;
Colossiens 1.21] à amis de Dieu [Jean 15.13 ; Jacques 2.23]. Jésus est
notre paix parce qu’il nous a réconciliés avec son Père.
Cette
réconciliation nécessitait l’accomplissement de la loi de Dieu. Celle-ci nous
condamnait en raison de notre péché. Nous étions incapables de régler notre
problème et même que nous ne le voulions pas. Nous étions réellement pris dans
notre propre péché qui affectait tout notre être, incluant notre volonté et nos
pensées. Nous méprisions la loi de Dieu et, du coup, nous méprisions Dieu. Nous
étions ses ennemis et nous agissions comme ses ennemis.
Dans cette
réconciliation, le Seigneur n’a pas simplement réglé le problème légal en
abolissant la loi qui nous condamnait. Il nous a transformés pour que nous n’agissions
plus en ennemis. Le Seigneur nous a donné une disposition favorable, une
inclinaison en faveur de la vérité de l’évangile et une affection pour les
choses de Dieu.
VICTOIRE. Le second aspect de la paix
est que les ennemis de Dieu ont été vaincus. Il n’y a aucun royaume qui peut
réellement goûter à la paix si les ennemis menacent. L’œuvre de Jésus-Christ a
écrasé l’ennemi. Satan détenait le pouvoir de la mort [Hébreux 2.14-15]. Adam
et Ève avaient la responsabilité de maintenir la sainteté sur la terre. Adam,
la tête d’alliance, a plutôt choisi d’abandonner toute la création sous l’influence
satanique. Ainsi, la mort est entrée dans le monde.
En assumant la
punition prévue par la loi de Dieu, c'est-à-dire la peine de mort, à la place
de son peuple, Jésus a retiré à Satan ce pouvoir. Jésus, le dernier Adam, a
repris le mandat du premier Adam pour détrôner Satan. La paix éternelle du
royaume est assurée puisque l’œuvre de Jésus à la croix ne peut pas être
anéantie. Notre Sauveur règne désormais au ciel au-dessus de tout ce qui
existe, incluant Satan et ses anges.
Ce n’est que sur
la base de la paix objective que nous pouvons goûter à la paix subjective,
ressentie [Romains 15.13 ; Philippiens 4.7]. Frères et sœurs. Plus nous
méditerons sur l’œuvre de Jésus à la croix, plus nous le louerons pour la
réconciliation avec Dieu et pour la paix profonde qu’il nous a procurée.
Merci Seigneur
pour ta paix. Mon cœur et mes pensées se laissent trop souvent troubler, mais j’aime
repasser dans mon cœur l’œuvre de Jésus-Christ pour moi. Amen !
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Daniel Durand, pasteur