MÉDITATION DU 16 AVRIL 2022
MÉDITATION
DU 16 AVRIL 2022
Lecture : Actes
2.25-27
L’apôtre Pierre
cite une parole de David. Alors que ce dernier semblait parler pour lui-même
[Psaume 16.8-11], l’apôtre nous apprend que David parlait de Jésus-Christ
[Actes 2.25] en prophétisant les paroles du Christ [Actes 2.31]. L’auteur de
l’épître aux Hébreux voit la même chose, considérant que des paroles adressées
à David visaient le Fils éternel [Hébreux 1.5].
Il était
impossible que Dieu retienne dans la mort son Fils. La raison est que le Fils
est Dieu et qu’il n’a jamais péché. La mort de Jésus n’a pas été méritée. Elle
n’a pas été le salaire de son péché puisqu’il est demeuré sans péché. Jésus a
subi la mort à titre de représentant de son peuple [Ésaïe 53.8].
Le texte affirme
que le Père n’a pas abandonné Jésus dans le séjour des morts. C’est donc que
Jésus-Christ a réellement expérimenté la mort même si ce ne fut que pour un
temps. Il n’est pas tombé dans un coma, il ne sommeillait pas. Il est mort,
réellement mort, pleinement mort. Et tout ça pour nous, ses enfants.
Le texte s’intéresse
à l’âme ainsi qu’au corps de Jésus qui n’a pas vu la corruption. Effectivement,
Jésus est ressuscité avant que son corps ne soit désintégré par la
décomposition, contrairement à David dont le tombeau était toujours présent [Actes
2.29].
Frères et sœurs,
cet événement historique de la mort et la résurrection de Jésus-Christ est la
base de toute notre espérance. S’il fallait que ma destinée soit déterminée par
mes œuvres, je n’aurais que du désespoir parce que je suis pécheur. L’évangile
est que Jésus-Christ a pris sur lui notre châtiment pour nous faire entrer dans
son royaume éternel.
Le messie était
dans la joie et l’allégresse, et sa chair a reposé avec espérance [Actes 2.26].
Nous aussi nous avons cette joie et cette allégresse en raison de ce que Jésus
a fait pour nous. Et notre chair peut reposer avec espérance en raison de ce
que Jésus fera pour nous. Jésus avait l’espérance, c'est-à-dire l’assurance que
Dieu allait le ressusciter. Nous avons exactement la même espérance.
Présentement, il
nous arrive de trouver que notre péché est lourd. Jésus n’avait pas péché mais
portait le péché de son peuple, ce qui devait être très lourd. Cependant, nos
yeux doivent être dirigés vers l’œuvre de Jésus-Christ qui nous en a libérés.
C’est plein
d’espérance que le chrétien va à la mort parce qu’il sait que cet événement ne
sera qu’une étape vers l’horizon glorieux qu’est la résurrection, notre
résurrection. Les chrétiens ne se dirigent pas vers un avenir plus sombre mais
plus lumineux, plus brillant. Si la mort vous semble ténébreuse, sachez que
mourir en tant que chrétien est lumineux. Le larron gracié en a fait
l’expérience, puisqu’il est allé au paradis dès sa mort. Et c’est ce qui attend
tous ceux qui se repentent de leurs péchés et qui placent toute leur confiance
en Jésus-Christ seul pour leur salut.
Père éternel,
merci pour l’espérance que tu nous donnes en Jésus-Christ. Rappelle-nous que la
mort de tes enfants a du prix à tes yeux [Psaume 116.15]. Amen !
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Daniel Durand, pasteur