MÉDITATION DU 5 MARS 2022

MÉDITATION
DU 5 MARS 2022

 

Lecture : Galates
3.10-12

 

Le raisonnement de
Paul est tout simple. Inspiré par Deutéronome 27.26, l’apôtre affirme que celui
qui cherche à être agréé par Dieu sur la base de ses propres œuvres demeure
sous la malédiction. Il faut savoir que l’alliance ancienne stipulait que l’homme
serait béni s’il obéit parfaitement à toute la loi de Dieu, et qu’il serait
maudit s’il transgressait un seul commandement.

 

Une seule
transgression conduit à la malédiction. Or, il est impossible pour un homme
pécheur d’être trouvé en parfaite règle avec la loi de Dieu. Par conséquent, l’obéissance
à la loi ne peut ni justifier ni sauver le pécheur. Elle ne peut que le condamner.

 

Il y a deux
raisons pour lesquelles la transgression d’un seul commandement conduit à la
mort.

 

La première est
que toute transgression est un rejet de Dieu et une offense à sa sainteté. Adam
et Ève avaient simplement mangé le fruit défendu et ça a suffit pour être expulsés
du jardin d’Éden. Toute transgression est une déclaration d’indépendance vis-à-vis
Dieu.

 

La deuxième est
que la transgression d’un commandement entraîne la transgression des autres
commandements. C’est dans une parabole racontant le vol [6e commandement]
que Nathan a amené David à voir son péché d’adultère [7e commandement,
cf. 2 Samuel 12]. Le théologien Mark Jones a écrit un article dans lequel il
démontre qu’Adam, dans une seule désobéissance, a transgressé les dix
commandements dans le jardin d’Éden [https://www.reformation21.org/blogs/adam-broke-all-ten-commandment.php].

 

C’est comme une
toile d’araignée. Il est impossible de la toucher en un point sans la faire
vibrer au complet. Bien qu’un péché pointe vers un commandement particulier,
tous les autres commandements sont affectés.

 

Au lieu de
prétendre être en mesure d’obéir à la loi de Dieu, le pécheur doit venir devant
Dieu pour se repentir et implorer sa grâce, sachant que Dieu accueille toujours
le pécheur repentant.

 

Puis, Paul a
recours à un 2e texte de l’Ancien Testament : « Le juste vivra
par la foi » [Habaquq 2.4].

 

Le juste est celui
qui a été justifié par l’imputation de la justice du Christ. La foi du juste
fait qu’il ne s’appuiera pas sur ses propres forces, sur sa propre obéissance,
sur ses propres œuvres. Cette foi inclut donc le constat d’échec, de faillite
de sa propre vie. C’est la foi de celui qui voit enfin qu’il est pécheur et qu’il
ne pourra jamais rencontrer les standards de Dieu.

 

Ce constat,
nécessaire à la repentance, le conduit à Jésus-Christ. Il trouve dans le Fils
de Dieu celui qui le justifie, celui qui a rempli, à titre de représentant de
son peuple, c'est-à-dire de tous les chrétiens, les parfaites exigences de Dieu
exprimées dans sa loi.

 

Mais la foi du
juste va beaucoup plus loin. Il ne compte pas sur le Seigneur que pour le
justifier. Il s’appuie sur le Seigneur aussi pour l’aider à lutter contre le
péché dans sa vie. Il recherche la sainteté, la sanctification parce qu’il ne
veut pas retourner dans sa misérable vie de péché qu’il a abandonnée.

 

Dans sa repentance,
l’homme confesse son péché, son incapacité, sa corruption, et sa foi l’amène à
professer Jésus-Christ, Seigneur et Sauveur.

 

Père éternel,
merci de nous justifier, et merci pour la sanctification dans nos vies. Amen !


* NOUVEAU * Vidéo sur la séparation entre l'Église et l'État :

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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