MÉDITATION DU 3 MARS 2022
MÉDITATION
DU 3 MARS 2022
Lecture : Galates
3.6
Paul amène un
témoin vétérotestamentaire pour appuyer son propos. Abraham crut Dieu, ce qui
lui fut compté comme justice. C’est ce qu’on appelle l’imputation de la
justice. Il s’agit de la justice de Jésus-Christ qui est imputée au croyant.
Abraham a cru au messie à venir [Jean 8.56]. Il n’avait certes pas toute la
révélation dont nous bénéficions aujourd'hui au sujet de Jésus-Christ. Il ne
savait peut-être pas que le messie allait naître d’une conception miraculeuse.
Mais il en savait suffisamment pour placer sa foi dans le messie promis.
En fait, depuis la
chute d’Adam et Ève, le Seigneur a fait la promesse de l’évangile [Genèse 3.15
; Hébreux 2.14]. Cette promesse a servi d’ancre aux croyants et a nourri leur
espérance. Deux descendances allaient prendre place. Celle de la femme
représente tous les humains croyants, et celle du serpent, les humains non
croyants avec Satan et ses démons [Matthieu 3.7 ; 12.34]. Et la victoire
de la descendance de la femme sur le serpent est garantie par Dieu. C’est Jésus-Christ
qui assura cette victoire.
La foi n’est pas
un acte méritoire. La foi est la disposition de celui qui reconnaît n’avoir
aucune ressource en lui-même et qui demande le secours de l’Éternel. C’est la
condition demandée par Dieu pour être justifié. Il n’y a aucune autre façon par
laquelle l’homme pécheur puisse être justifié que de placer sa foi en
Jésus-Christ.
Nous ne devons pas
penser que l’homme fournisse sa foi pendant que Dieu fournit le salut. La foi
donnée fait partie du salut donné. Si l’interprétation d’Éphésiens 2.8-9
voulant que la foi soit un don de Dieu soit contestée pour des raisons
grammaticales, l’affirmation de Paul en Philippiens 1.29 ne laisse aucun doute.
La foi est une grâce, un cadeau de Dieu.
Certains disent
que Dieu donne la foi à ceux qui la lui demandent. Le problème avec cette
pensée est que si quelqu’un demande à Dieu d’avoir la foi, c’est qu’il a déjà
la foi. Celui qui ne croit pas ne peut adresser cette requête à Dieu. De plus,
nous ne voyons jamais dans l’Écriture une telle requête.
La doctrine du
salut nous enseigne que Dieu demande la foi pour justifier, mais que, pour les
élus, Dieu leur donne une nouvelle nature qui fait que la personne va croire.
Certains
s’inquiètent de la réalité de leur foi parce qu’elle est faible. Sachez qu’une
faible foi est une foi réelle. Notre foi est appelée à grandir. Et si une foi
peut grandir, c’est qu’elle existe bel et bien.
Notre foi est
reconnue par le Père non pas en raison de l’intensité de celle-ci mais en
raison de l’objet de la foi. C’est parce que notre foi est en Jésus-Christ que
le Père nous accueille.
Un médecin peut
demander au patient atteint d’une maladie grave de lui faire confiance. Quand
le médecin aura traité et guéri le patient, ce dernier ne pourra jamais dire qu’il
a été guéri grâce à la confiance qu’il a placée dans son médecin. Sa guérison
sera plutôt due à la compétence du médecin et non à l’intensité de la confiance
du patient. C’est la même chose pour notre foi.
Nous devons
prendre garde à ne pas placer notre foi… dans notre foi, mais dans le Seigneur
Jésus seulement.
Père éternel,
merci de nous avoir montré Jésus-Christ, de nous avoir donné de croire en lui
pour notre justification. Amen !
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Daniel Durand, pasteur