MÉDITATION DU 1 FÉVRIER 2022

MÉDITATION
DU 1 FÉVRIER 2022

 

Lecture :
Deutéronome 31.14-18

 

Le Seigneur
demande à Josué d’accompagner Moïse, ce qui indique que la mort de ce dernier
est imminente et que Josué sera établi comme son successeur [voir
l’avant-dernière méditation sur Deutéronome 31.1-8].

 

Moïse devait
savoir que le Seigneur l’avait utilisé comme libérateur, mais pour un temps
seulement. Et Josué qui assistait à ce que Dieu disait à Moïse entendait cela
et devait réaliser aussi que son ministère ne serait que pour une période
donnée. Tous les chrétiens doivent réaliser qu’ils ne sont ici-bas qu’un outil
temporaire dans les mains de Dieu et que le plan de Dieu va se poursuivre après
leur départ.

 

Le Seigneur
annonce l’apostasie de son peuple, mais sans donner de précision quant au
moment où ça se passera. L’histoire d’Israël nous montre que ça s’est produit
immédiatement après le ministère de Josué et des anciens qui œuvraient avec lui
[Josué 24.31 ; Juges 2.8-12]. Et durant toute l’histoire d’Israël, il y a
eu quelques périodes où le peuple était plus obéissant à la loi de Dieu, mais
plusieurs autres où le peuple a adopté les pratiques païennes.

 

Le Seigneur
avertit que si le peuple l’abandonne, Dieu va l’abandonner [Deutéronome
31.16-17]. Il ne s’agit pas d’un abandon définitif de la part du Seigneur
[Deutéronome 32.36]. Le Seigneur corrige son peuple pour le ramener
[Deutéronome 8.5].

 

Frères et sœurs,
nous devons comprendre ceci. Être membre du peuple de Dieu n’est possible qu’en
vivant selon Dieu. Ceux qui ne veulent pas vivre selon Dieu doivent être
considérés comme des païens et des publicains [Matthieu 18.17].

 

Si quelqu’un pense
comme un païen, vit comme les païens, agit comme un païen, c’est sûrement un
païen.

 

La vie éternelle
que le Seigneur nous offre n’est pas seulement l’évitement de l’enfer. C’est
une vie nouvelle qui appelle à marcher en nouveauté de vie [Romains 6.4].

 

Le chrétien est
comme dans une voiture. Il doit toujours réajuster son volant pour qu’il le
garde sur la bonne voie. Mais si le conducteur décide de prendre le chemin du
péché, c’est probablement parce qu’il ne veut pas se diriger vers la patrie
céleste en roulant sur la voie de la sainteté.

 

Nous, chrétiens, sommes
corrigés par le Seigneur et nous devons lui rendre grâce pour sa correction toujours
juste, toujours bien dosée. Car sans la correction du Seigneur, il n’y aurait
aucune sanctification en nous.

 

Père céleste, je
constate combien tu es patient dans ma vie. Merci de me ramener continuellement
de mes égarements. Soumets ma volonté à la tienne afin que je te glorifie. Amen !
 

Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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