MÉDITATION DU 18 DÉCEMBRE 2021

MÉDITATION DU 18 DÉCEMBRE 2021 

 

Lecture : Deutéronome 22.9-12 

 

Dans ces versets, il est question de ne pas mettre ensemble ce qui doit demeurer séparé. Dieu a tout créé selon son espèce [Genèse 1.11-12, 21, 24-25]. Le Seigneur ne divulgue pas toujours les raisons pour lesquelles il impose ces restrictions. 

 

L’obéissance ne requiert pas la compréhension des raisons. L’apôtre Pierre l’a bien exprimé lorsqu’il était sorti bredouille d’une nuit de pêche et que Jésus, le matin venu, lui dit de jeter ses filets à un endroit donné. La réponse de Pierre a été « Maître, nous avons travaillé toute la nuit sans rien prendre, mais, sur ta parole, je jetterai les filets » [Luc 5.5]. 

 

Si le Seigneur a interdit ces pratiques, c’est sûrement parce que certains voulaient s’y adonner. Même si le Seigneur n’explique pas pourquoi il les interdit, les Israélites devaient croire que c’était bon pour eux de s’y soumettre. 

 

Comme nous l’avons vu dans la méditation précédente, le Seigneur nous demande de préserver ce qu’il a créé. Dieu a séparé et ordonné les choses. L’homme ne doit pas tout restructurer à sa guise. 

 

Il est possible que ces mélanges correspondent à des pratiques occultes égyptiennes [Raymond Brown, Bible Speaks Today] que nous ne sommes pas en mesure de retracer mais qui pourraient expliquer en partie l’interdiction.

 

Mais il est aussi possible que ces interdictions illustraient l’injonction voulant que les Israélites ne devaient pas se mélanger aux païens.

 

L’interdiction de placer sous le même attelage un bœuf et un âne est logique. Les deux animaux n’ont pas du tout la même force et c’est le bœuf qui aurait fait l’essentiel du travail. Mais surtout, dans la loi juive, le bœuf était considéré comme un animal pur [Deutéronome 14.4], alors que l’âne était classé comme impur [Deutéronome 14.7]. Nous apprenons dans le Nouveau Testament que les distinctions entre aliments purs et impurs annonçaient l’élection du peuple de Dieu. C’est Dieu qui décide de qui est sauvé et qui ne l’est pas [Actes 11.5-12].

 

Père éternel, donne-nous d’avoir confiance dans ta loi même lorsque nous n’en comprenons pas les raisons. Et que nos cœurs soient tout entiers à toi en rejetant les pratiques du monde et en obéissant à ta loi. Amen !