MÉDITATION DU 4 DÉCEMBRE 2021
MÉDITATION DU 4 DÉCEMBRE 2021
Lecture : Deutéronome 17.14-20
Le peuple allait désirer un roi comme le faisaient les autres nations. En fait, ce sont toutes les sociétés qui se nomment des dirigeants. Le peuple de Dieu, à titre de nation sainte, reçoit des critères particuliers à considérer lors de la nomination d’un éventuel roi.
CHOISI PAR DIEU [Deutéronome 17.14-15]. Le peuple ne pouvait désigner lui-même un roi. Le Seigneur n’a jamais établi de démocratie, ni en Israël, ni dans l’Église.
ISRAÉLITE [Deutéronome 17.15]. Ce roi devait être Israélite. Ça n’aurait eu aucun sens qu’un païen domine sur le peuple de Dieu. Rappelons-nous que sous l’ancienne alliance, le peuple de Dieu était ethnique et que les non Juifs étaient païens. Les rarissimes exceptions comme Rahab, Ruth ou Naaman ne font que confirmer la règle.
Ce critère démontrera que les non Juifs qui ont dominé sur Israël, comme les différents empereurs assyriens, babyloniens, perses, grecs et romains, étaient des jugements de Dieu sur son peuple [Deutéronome 28.32-33].
HUMBLE. Le roi devait être humble. Si le Seigneur avait demandé au peuple de désigner lui-même le roi, ce sont ceux qui avaient cette ambition qui se seraient montrés. Du fait que c’est le Seigneur qui allait désigner le roi écarte les ambitieux.
DIEU POUR APPUI. Le roi ne devait pas avoir un grand nombre de chevaux [Deutéronome 17.16]. À l’époque, les guerres se faisaient surtout avec des chevaux. Surtout, le peuple ne devait pas retourner en Égypte pour se les procurer. L’Égypte représentait certes une menace à éviter, mais aussi, le peuple de Dieu ne devait pas prendre les mêmes moyens que les païens, mais plutôt s’appuyer sur le Seigneur [Psaume 20.8].
MODÉRÉ. Le roi devait prendre peu de femmes. Cette limitation ne constitue pas une acceptation de la polygamie. À l’époque, et ça a duré longtemps, les alliances entre nations se concluaient souvent par des échanges de femmes. C’était la meilleure façon qu’on avait trouvé de maintenir la paix entre les deux nations. Lorsqu’un roi donnait sa fille à une autre nation, il ne risquait pas de l’attaquer par la suite. La consigne pour les futurs rois en Israël visait probablement la modération à faire des alliances avec les autres nations. La pratique risquait de faire entrer le paganisme dans le pays béni comme l’a malheureusement fait Salomon. Les conséquences ont été dramatiques pour le peuple.
SOBRIÉTÉ. Le roi ne devait pas chercher à amasser des trésors. Cette consigne vient limiter les guerres. Elles ne devaient pas être faites pour s’enrichir.
SPIRITUALITÉ. Surtout, le roi devait se soumettre à Dieu. Il ne devait jamais se placer au-dessus de la loi de Dieu. David est un très bon exemple. Lui qui était roi d’Israël désigne Dieu comme le vrai roi [Psaume 24.7-10]. Le rôle d’un dirigeant n’est jamais de décider ce qui est bien ou mal mais d’approuver ce que Dieu déclare être bien et de punir ce que Dieu a déclaré mal [Romains 13.1-6].
Frères et sœurs. Bien des rois se sont succédé en Israël, certains étaient des modèles, d’autres, de véritables païens. Les mauvais rois nous font réaliser que les hommes ne peuvent être le roi dans le royaume de Dieu. Les bons rois pointaient vers le Roi parfait qui allait venir, Jésus-Christ. Dans notre société, l’autorité n’est jamais remise entièrement entre les mains d’un seul individu. Mais il y a des pays où il y a des despotes, des dictateurs qui asservissent la population. Ces situations nous font apprécier le fait que Jésus-Christ, lui qui est parfait, règne sur nous pour l’éternité.
Père céleste, merci de nous avoir donné Jésus-Christ comme Roi des rois. Il est vraiment celui dont nous avions besoin. Nous désirons lui rendre tous nos hommages. Amen !