MÉDITATION DU 29 NOVEMBRE 2021

MÉDITATION DU 29 NOVEMBRE 2021 

 

Lecture : Deutéronome 16.9-12 

 

Après la fête de Pâque célébrant la délivrance d’Égypte, ces versets nous parlent de la fête des semaines appelée aussi la Pentecôte. Elle était célébrée cinquante jours après Pâque [Pentecôte signifie cinquante]. La valeur numérique est voulue [Deutéronome 16.9]. Cinquante est ce qui suit immédiatement sept fois sept [49], d’où la consigne de célébrer la Pentecôte après sept semaines. 

 

Si la fête de Pâque célèbre la délivrance d’Égypte, la Pentecôte met l’emphase sur les bénédictions qui suivent la délivrance. En effet, le Seigneur avait délivré son peuple d’Égypte afin de le faire entrer dans un pays où coulent le lait et le miel [Exode 3.8]. 

 

Ces versets mettent donc en relief la générosité sans borne de Dieu [Deutéronome 16.10]. Nous devons réaliser que chaque souffle qui sort de nos poumons, chaque bouchée que nous ingérons, chaque gorgée que nous buvons, chaque action que nous posons, chaque idée que nous concevons, bref, tout ce qui existe dans notre entourage de même qu’en nous a une seule source, et c’est Dieu. Ce n’est qu’en lui que nous avons la vie, le mouvement et l’être [Actes 17.28]. 

 

Tout doit débuter par la reconnaissance que Dieu est le créateur et le pourvoyeur de toute chose. C’est sur cette base que le Seigneur affirme que tout lui appartient [Psaume 24.1-2] et que tout doit lui être assujetti [Job 38.4-13]. 

 

Le Seigneur veut que nous reconnaissions toutes ces choses, mais d’une reconnaissance qui nous plonge dans les célébrations en son honneur [Deutéronome 16.11]. La joie fait partie du culte rendu à Dieu. La joie selon Dieu, bien qu’elle puisse s’exprimer visiblement, n’est pas une excitation provoquée. Elle est d’abord le sentiment où s’entremêlent les notions de gaité, de satisfaction, de réconfort, d’espérance, de paix et d’amour. 

 

Ceci nous montre que le culte rendu au Seigneur doit d’abord être un élan du cœur, de l’âme. Les pratiques rituelles sans disposition du cœur ne plaisent pas au Seigneur [Ésaïe 58.5-12]. 

 

Le texte nous informe aussi que nos offrandes doivent être en proportion de ce que nous recevons [Deutéronome 16.10]. Ça signifie que tous peuvent donner, mais proportionnellement aux revenus. Ça implique que Dieu, qui est celui qui pourvoit, donne suffisamment à chacun pour qu’il puisse contribuer à son œuvre. 

 

Les célébrations étaient en famille mais qui accueille ceux qui sont défavorisés [Deutéronome 16.12]. Les Israélites devaient se souvenir qu’ils avaient été défavorisés au point d’être les esclaves avilis d’une nation païenne. C’est en considérant la grâce reçue que nous pouvons appliquer la grâce aux autres. 

 

Seigneur Dieu, nous te louons de nous traiter avec grâce, cette grâce qui nous enseigne à renoncer au péché et à vivre la sanctification [Tite 2.11-12]. Amen ! 

Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville


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