MÉDITATION DU 9 OCTOBRE 2021

MÉDITATION DU 9 OCTOBRE 2021

Lecture : Deutéronome 5.11

Le 3e commandement interdit de prendre le nom de l’Éternel en vain. Dans la Bible, le nom signifie la personne elle-même. Dans le « Notre Père », que ton nom soit sanctifié signifie que la personne de Dieu soit reconnue comme unique, comme saint.

Le Seigneur s’est fait connaître sous différents noms afin de faire ressortir autant de particularités de sa personne. Elohim signifie le Dieu créateur tout-puissant. El-Shaddaï signifie « Dieu tout-puissant ». Yahvé Jiré signifie « L’Éternel pourvoira ». El-Elion : Dieu très haut. El-Haï c’est Dieu vivant. Bref, le Seigneur se présente sous différents noms afin de faire ressortir les différentes facettes de sa personne.

Le 3e commandement s’intéresse au nom Éternel, nom qui traduit l’hébreu Yahvé. Exode 3.14 nous explique ce nom : « Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : c’est ainsi que tu répondras aux Israélites : Celui qui s’appelle “Je suis“ m’a envoyé vers vous ». En hébreux, le présent et le futur du verbe être sont pareils. De sorte que nous pouvons lire “Je suis“ et “Je serai“. Notre Dieu est toujours présent, et il le sera dans le futur, pour l’éternité. C’est le nom de celui qui est, et qui est toujours. En vérité, il est hors du temps, il est intemporel. De plus, puisqu’il est intemporel, il ne change pas dans le temps, contrairement à nous. L’Éternel est éternellement ce qu’il est. Il est immuable [Jacques 1.17].

Jésus a dit qu’il a manifesté le nom de son Père aux hommes [Jean 17.6]. Évidemment, Jésus n’a pas révélé le nom de Dieu au sens d’un vocable. Jésus a manifesté le nom du Père aux hommes en reflétant tout ce que le Père est : un Dieu juste, compatissant, tout-puissant, etc.

Certains ont limité le sens du commandement aux serments, c’est-à-dire le fait de jurer par le nom de l’Éternel. Il semble que la portée soit plus large et que l’interdiction concerne tout usage vain du nom de l’Éternel.

Nous devons nous garder d’associer Dieu à ce qui n’est pas de lui. Des formules telles “Dieu m’a dit…”, “Dieu m’a mis à cœur…”, “Dieu m’a montré…”, “Dieu m’appelle à…”, devraient être évitées. Nous devrions utiliser le nom de Dieu avec crainte et tremblement, et uniquement pour ce qui est sans aucune ambiguïté.

Sanctifions le nom de l’Éternel, élevons-le, vouons-lui le plus grand respect. Son nom est admirable.

Père éternel, que ton nom soit sanctifié. Tu nous as fait connaître ton nom afin que nous t’adorions. Alors, que nos bouches te louent dans toute ta grandeur. Amen !

Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

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