MÉDITATION DU 4 OCTOBRE 2021

MÉDITATION DU 4 OCTOBRE 2021

Lecture : Deutéronome 4.41-43

Le Seigneur demande de prévoir trois villes de refuge pour trois tribus. Plus tard, il y en aura d’autres [Deutéronome 19.2-13]. Lorsqu’une personne avait tué quelqu’un par mégarde, par accident, le danger de vengeance de la part de la famille du défunt était grand. Cette personne pouvait fuir dans une de ces villes.

L’emplacement de ces villes était choisi en fonction des facilités d’accès [Deutéronome 19.3]. Lorsque la personne arrivait dans une de ces villes, il était accueilli. Cependant, il y avait une enquête et s’il s’avérait que le meurtre était volontaire, on appliquait la peine capitale [Exode 21.29, 36].

La présence des villes de refuge nous enseigne plusieurs choses.

JUSTICE PERSONNELLE. Une des raisons était d’empêcher la famille de la personne victime d’un meurtre de se venger. L’idée que tout homme ait droit à un procès juste et équitable est biblique et donc voulu par Dieu [Deutéronome 17.6 ; 19.15]. L’accusé doit être entendu [Deutéronome 1.16-17 ; Jean 7.51]. Et les anciens devaient enquêter sur les témoins [Deutéronome 19.18].

DROIT DES NON COUPABLES. Lorsque quelqu’un tue son prochain par accident, par mégarde, s’il est démontré qu’il n’avait pas de motif, pas de manifestation de haine contre la victime dans le passé [Deutéronome 19.11-12], celui qui a tué ne méritait pas la peine prévue contre le meurtre [Deutéronome 19.6]. La loi de Dieu est bien adaptée à la réalité. De plus, elle ne s’intéresse pas qu’aux faits mais aussi aux motifs.

PAS DE PROTECTION POUR LES COUPABLES. Les villes de refuge n’accueillaient que ceux qui avaient tué quelqu’un et qui prétendaient l’avoir fait involontairement. Ces personnes devaient tout de même faire face à un procès avant d’être déclarées innocentes ou coupables. Dans le cas où la culpabilité était démontrée, c’était la peine de mort.

SAINTETÉ DU PEUPLE. Ces villes, en n’accueillant pas les vrais coupables, nous enseignent que notre Dieu ne tolère pas le péché volontaire. Le peuple de Dieu était mis à part pour le sanctifier, pour le refléter. Et ce n’est qu’en Jésus-Christ que nous pouvons réellement refléter Dieu.

Tout ceci nous montre qu’il n’y a aucun véritable refuge pour les coupables. Aucun excepté Jésus-Christ. Nous nous réfugions en lui et lui a pris notre châtiment [Ésaïe 53.5]. Nous ne serons jamais déclarés innocents puisque nous sommes coupables de nos péchés [Romains 3.23]. Mais nous ne sommes plus condamnables en Jésus-Christ. L’Éternel est notre refuge [Psaume 7.1]. Confions-nous en lui.

Bon Père céleste, nous te louons pour ton Fils Jésus-Christ. Merci d’avoir placé tous tes enfants en lui. Quel repos, quel réconfort, quel refuge. Amen !

Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

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