MÉDITATION DU 3 SEPTEMBRE 2021
MÉDITATION DU 3 SEPTEMBRE 2021
Lecture : Deutéronome 1.16-17
Moïse vient d’établir des responsables [Deutéronome 1.15]. Place maintenant aux consignes. On ne sert pas le Seigneur comme on veut mais comme Dieu le veut. Il n’y a aucun serviteur de Dieu, y compris le pasteur, qui peut diriger à sa guise. Il doit le faire en soumission à la Parole de Dieu. Josué recevra la même consigne [Josué 1.7-8].
Dans notre texte, il est question des juges établis par Moïse pour trancher les litiges.
La première chose qui leur est demandée est d’écouter les frères en litige. Les deux parties doivent être entendues [cf. Jean 7.51]. Les personnes appelées à juger doivent prendre le temps de bien comprendre la situation et le point de vue de chaque partie. Il doit faire preuve d’objectivité.
Ces chefs ne doivent pas juger par favoritisme. Le copinage et le népotisme n’ont pas leur place dans le royaume de Dieu qui en est un de justice et d’équité. C’est bien connu que certaines personnes en autorité se font acheter par ceux qui veulent être favorisés dans un jugement. La tentation était grande de privilégier les riches [Exode 23.6 ; Lévitique 19.15].
Certains veulent utiliser leur pouvoir, leur argent, leur réseau, leur réputation pour le faire peser dans la balance du juge. Si ce dernier fléchit, c’est le faible qui subit une injustice.
En plus du danger de favoritisme, il y a la crainte des hommes. « Vous ne craindrez aucun homme » [Deutéronome 1.17]. La peur de perdre des gens, la peur d’être critiqué, la peur de recueillir moins d’offrandes, la peur des persécutions, etc., sont des manifestations de la crainte des hommes.
Le troisième danger était l’isolement. Un chef qui faisait face à une situation trop difficile avait accès à Moïse directement pour trancher. Dans le service pour Dieu, l’isolement est très lourd. Il est bon d’avoir quelqu’un qui peut nous soutenir dans le ministère que Dieu nous confie.
Nous voyons la sagesse de Dieu dans tout ce qu’il ordonne. Ses prescriptions reflètent ses tendres soins à l’égard de tous ses enfants, incluant les plus petits, les moins considérés.
Père éternel, merci d’être tendre et secourable envers ton peuple. Nous confession que nous n’apprécions pas toujours tes institutions à leur juste valeur. Donne-nous d’y voir ta sagesse et ta compassion. Amen !
Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville