MÉDITATION DU 18 AOÛT 2021

MÉDITATION DU 18 AOÛT 2021

Lecture : Marc 15.33-35

Les ténèbres, bien qu’elles fussent réelles, étaient chargées de symbolisme. La venue du Fils est décrite comme la lumière qui vient briller au sein de l’humanité [Luc 1.79 ; Jean 1.4, 9 ; 8.12]. Cette lumière indiquait que notre Dieu se manifestait, se faisait connaître par son Fils.

L’humanité a été séparée de Dieu à la chute [Genèse 3.23 ; Ésaïe 59.2] et marche depuis dans les ténèbres spirituelles [Romains 1.21 ; Éphésiens 5.8]. En nous sauvant, le Seigneur fait de nous des enfants de lumière [1 Pierre 2.9] et nous donne de marcher dans la lumière [Éphésiens 5.8].

Alors que Jésus était en croix, les ténèbres ont recouvert la terre durant trois longues heures [Marc 15.33]. S’il faut rapprocher cet événement d’Amos 8.9-10, la noirceur en plein jour signifie le deuil. Ce n’était pas seulement la mort du Fils qui se produisait mais aussi celle du judaïsme. Le rejet de Jésus comme messie par la nation juive a mis un terme à l’alliance avec Israël [Hébreux 8.13].

La lumière revient sur tous les hommes sans distinction ethnique et se rend jusqu’aux extrémités de la terre [Actes 13.47].

Pour que nous, chrétiens, puissions être des enfants de lumière et vivre dans la lumière, il a fallu que le Fils de Dieu soit plongé dans les ténèbres, c’est-à-dire abandonné du Père.

Cet abandon ne signifie pas que la Trinité a été fragmentée. C’est plutôt que le Fils a subi dans sa personne l’effroyable colère de Dieu.

La simple pensée que le Fils de Dieu ait subi la colère de Dieu à notre place devrait nous faire réaliser que nos souffrances présentes sont pâles, très pâles à côté de ce que lui a subi pour nous.

La simple pensée que le Fils de Dieu a subi la colère de Dieu à notre place devrait nous projeter sur les rotules et adorer le Seigneur avec un cœur débordant de reconnaissance.

Frères et sœurs. Pour pleinement apprécier le salut en Jésus-Christ, il ne suffit pas de considérer les choses qui nous sont données dans ce salut. Nous devons d’abord considérer le prix qu’il a coûté, soit la mort du Juste.

Père céleste. Ces versets nous placent devant le moment le plus pénible de tout le ministère de Jésus. Nous te sommes reconnaissants pour ce sacrifice que les mots ne suffisent pas à décrire la grandeur. Amen !

Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

Publications similaires