MÉDITATION DU 22 JUILLET 2021

MÉDITATION DU 22 JUILLET 2021

Lecture : Marc 13.28-37

Alors que le figuier stérile représentant la nation juive a été maudit (Marc 11.13-21), Jésus prend maintenant l’image d’un figuier normal. Quand les feuilles apparaissent, l’été est tout proche. « [A]près l’hiver rude des persécutions vient l’été agréable du Fils de l’homme. » (Daniel Arnold)

Jésus informe des signes annonciateurs de son retour. Bien que ces versets aient été compris de diverses manières, nous vous proposons celle qui nous paraît la plus plausible. Rappelons-nous que la destruction du temple arrivée en 70 est un signe avant-coureur du jugement dernier.

Le démonstratif « ces choses » (Marc 13.29) réfèrerait à tout ce qui concerne la destruction du temple de Jérusalem. Ce démonstratif semble répondre aux démonstratifs précédents (Marc 13.2, 4). Et quand la génération contemporaine de Jésus verra ces choses arriver, c’est-à-dire la destruction du temple, la porte sera ouverte pour le retour de Jésus-Christ et le jugement dernier.

La longue période entre la destruction du temple et le jugement dernier ne gêne pas Jésus. Ces deux événements sont liés, le premier étant le paradigme du second.

Un argument en faveur de cette interprétation se trouve au verset 32 où Jésus dit : « Pour ce qui est du jour ou de l’heure, personne ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais le Père (seul) ».

Alors qu’il vient de donner des signes avant-coureurs de la destruction du temple, en ce qui concerne son retour, il affirme que personne n’en connaît l’heure.

Ces versets nous montrent le sérieux du retour de Jésus-Christ. Aussi vrai que le temple fut détruit, aussi vrai que Jésus reviendra (Marc 13.30-31).

Juste au 20e siècle, des dizaines de faux-prophètes ont annoncé le retour de Jésus-Christ.

Le but des informations bibliques n’est pas de nous permettre de calculer et prédire le retour du Seigneur. Il s’agit plutôt de se préparer, de veiller, c’est-à-dire de demeurer dans les voies du Seigneur (Marc 13.33-37).

Le chrétien aspire à ce moment historique. C’est là qu’est son espérance. As-tu cette espérance pour l’éternité ? As-tu Jésus-Christ comme Sauveur ? Seuls ceux qui croient en lui ont la vie éternelle. Viens et crois.

Nous te louons, Père céleste, parce que tu as remis tout pouvoir à ton Fils et qu’il revient rétablir toute chose. Amen !

Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville