MÉDITATION DU 15 JUILLET 2021
MÉDITATION DU 15 JUILLET 2021
Lecture : Marc 13.3-4
Alors que les disciples s’émerveillaient de la beauté du temple, Jésus y voyait plutôt les horreurs qui y étaient commises.
Jésus quitte le temple. Il ne s’agit pas d’une simple précision de ses déplacements. Il y a d’abord une forte portée symbolique. Marc signifie par là la rupture définitive avec le judaïsme. Il avait fait au temple ce qu’il avait à faire. Il avait enseigné au temple. Il avait purifié le temple, mais ça ne pouvait être que démonstratif. Le cœur des dirigeants n’était pas changé pour autant.
Jésus quitte maintenant ce temple. Celui-ci avait rempli sa fonction de préparer le peuple au vrai temple, comme nous l’avons vu hier. L’adoration agréée par Dieu ne se tiendra plus là.
Alors que Jésus va s’offrir en sacrifice dans les jours qui suivront, les sacrifices au temple deviennent caducs. Autant le temple a fait son temps en ayant rempli sa fonction, autant les sacrifices d’animaux ont fait leur temps. Ils annonçaient le sacrifice parfait de Jésus-Christ. Tout tombe en place pour le changement d’alliance.
Quelques disciples posent alors à Jésus deux questions :
1.- Dis-nous, quand cela arrivera-t-il ?
2.- Et quel sera le signe annonçant la fin de toutes ces choses ?
Ce point est très important parce que certains pensent que ce chapitre ne présente les faits que d’un seul évènement, ce qui ne semble vraiment pas être le cas.
Le pronom « cela » dirige la première question sur la destruction du temple de Jérusalem. La seconde question réfère au retour de Jésus-Christ à la fin du monde (Matthieu 24.3).
La plupart des commentateurs consultés pensent que les disciples voyaient ces choses à venir comme un seul évènement. Or, Luc 21.24 annonce une séparation dans le temps qui semble plutôt longue, et qu’il appelle « le temps des nations ».
Ceci dit, ces deux évènements ont un point en commun qui est le jugement de Dieu. En 70, soit une génération après la résurrection du Christ, le temple fut détruit tel que l’avait annoncé le Seigneur. Ce fut un jugement définitif contre la nation d’Israël, ce que nous avions vu avec le figuier maudit (Marc 11.13-14).
Ce jugement sur Israël est probablement la dernière préfiguration que ce peuple incarna. Ce jugement annonçait le jugement dernier cette fois contre toute l’humanité, lors du retour de Jésus-Christ.
Le jugement contre la nation juive est un fait historique. Le jugement dernier sera aussi un fait historique. La seule issue est de croire au Sauveur Jésus-Christ, lui confier toute notre vie, actuelle et future.
La bonne nouvelle (ou l’évangile) n’est pas que Dieu fait comme si l’homme n’avait pas péché. Cette bonne nouvelle est plutôt que Dieu est devenu homme dans la personne de son Fils, pour mourir et ainsi assumer le châtiment que sa loi prévoit suite au péché de son peuple. Et seuls ceux qui croient en lui sont de son peuple.
Certains croient que le jugement de Dieu est incompatible avec la bonté de Dieu. Mais c’est justement par bonté que Dieu juge les opposants. Un juge respectable n’est pas celui qui acquitte les criminels mais celui qui juge avec droiture.
C’est le temps présentement de se tourner vers Jésus-Christ. Bientôt et pour chacun, ce sera soit la mort, soit la fin de ce monde-ci qui arrivera, et il sera trop tard. Aujourd’hui est le jour du salut. Croyez en Jésus-Christ pour le pardon de vos péchés et pour l’assurance de la vie éternelle auprès du Père.
Seigneur Dieu, nous te louons pour ta justice parfaite. Merci pour Jésus-Christ qui a payé pour tous ceux qui se confient en lui. Amen !
Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville