MÉDITATION DU 5 JUILLET 2021

MÉDITATION DU 5 JUILLET 2021

Lecture : Marc 11.27-33

Jésus se rend de nouveau à Jérusalem. Il sait que son heure est venue, qu’il sera arrêté, torturé et mis à mort. Mais il y va. Jésus s’est offert lui-même. Il s’est rendu sur place pour souffrir la passion.

Il prépare ses disciples à ce qui s’en vient aussi théologiquement. Les disciples comprendront que leur mission devra se transporter vers les régions païennes suite au rejet du messie de la part du peuple juif.

Les autorités religieuses voient Jésus se promenant dans le temple et lui demandent par quelle autorité il s’est permis de chasser les vendeurs du temple. Ils le prennent pour un révolté alors qu’il est le Réformateur.

Jésus connaissait leurs mauvaises intentions. Il savait très bien que leur intervention n’était pas mue par un souci de justice mais par la jalousie en raison de la popularité de Jésus. De plus, le fait que Jésus ait chassé les vendeurs du temple mit en évidence la complicité des dirigeants du temple.

Au lieu de leur répondre, Jésus leur pose une autre question sur l’autorité par laquelle Jean-Baptiste baptisait.

Indirectement, les dirigeants juifs croyaient avoir une autorité pratiquement absolue et refusaient que d’autres, en l’occurrence Jean-Baptiste et Jésus, fassent des choses qui allaient à l’encontre de ce qui était établi par ces dirigeants.

La vérité sur les autorités c’est qu’elles n’ont pas le loisir de fonctionner par elles-mêmes. Elles sont là pour appliquer ce que Dieu dit et non la sagesse des hommes.

La question que Jésus leur pose visait à les déstabiliser sur la question de l’autorité. Jésus savait qu’ils ne voudraient pas répondre parce qu’ils cherchaient à se protéger.

S’ils avaient répondu que le baptême de Jean-Baptiste venait de Dieu, ils auraient dû croire au message de Jean-Baptiste, ce qu’ils n’ont pas fait. Et s’ils avaient répondu que ce baptême était des hommes, ils auraient mis la foule contre eux. Voilà le genre de direction que ces hommes assuraient. Une direction qui ne visait pas à appliquer les enseignements du Seigneur mais à protéger leurs acquis.

À l’inverse, autant Jean-Baptiste que Jésus ont agi selon Dieu. C’était de vrais réformateurs (cf. Hébreux 9.10).

Nous aussi, que nous soyons parents, pasteurs, patrons, responsables d’enfants, peu importe, nous devons agir et utiliser selon Dieu l’autorité qui nous est confiée. Nous avons une autorité déléguée et non absolue.

Père céleste, nous voulons ressembler à Jésus-Christ qui a utilisé son autorité non pour lui-même mais en t’obéissant parfaitement et en se mettant au service de ceux qui t’appartiennent. Amen !

Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

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