MÉDITATION DU 2 JUILLET 2021
MÉDITATION DU 2 JUILLET 2021
Lecture : Marc 11.18-21
Marc nous rapporte le projet infâme des dirigeants juifs. Ils voulaient faire périr Jésus. Cette information confirme le jugement de Jésus contre la nation représentée par un figuier qui, hélas, ne produisait pas de fruits. Ce sont ces mêmes dirigeants qui souillaient le temple pour en faire une maison de voleur.
La formulation du texte est importante. Ces dirigeants n’avaient aucune accusation à porter contre Jésus sinon ils n’auraient pas eu à chercher un moyen de le faire périr. Lors du procès, ils chercheront de faux témoins pour l’accuser (Matthieu 26.59).
De plus, ils craignaient Jésus en raison de sa popularité auprès des foules. Les dirigeants appréhendaient un soulèvement populaire s’ils arrêtaient Jésus. La nation était sous le joug romain et Rome ne tolérait aucune perturbation sociale. Les privilèges religieux et politiques que Rome accordait aux Juifs étaient conditionnels au maintien de l’ordre public.
L’épisode impliquant les principaux sacrificateurs et les scribes s’était déroulé à Jérusalem, la ville du temple, et le soir venu, Jésus et ses disciples quittent cette ville. Ils se retrouvent à Béthanie, village à quelques kilomètres de Jérusalem.
En passant, ils croisent le figuier que Jésus avait maudit pour constater le dessèchement complet (jusqu’aux racines) de l’arbre. C’est extrêmement rapide, d’autant plus que la veille, il y avait des feuilles (Marc 11.13). Ainsi fut le jugement de Dieu contre la nation juive en 70 : très rapide.
Ces versets nous montrent la force des paroles de Jésus. Lorsqu’il prononce la guérison sur des malades, ils sont guéris. Et lorsqu’il prononce la malédiction sur la nation juive, elle est maudite. Lorsqu’il condamnera les réprouvés, ils seront jetés au feu sur le champ.
Ces versets nous montrent aussi l’importance de vraiment prendre au sérieux ce que Jésus dit. Ses paroles ne sont pas banales. Celui qui les dit est celui qui a reçu tout pouvoir, incluant celui de donner la vie (Jean 17.2), et incluant celui de prononcer la malédiction (Matthieu 11.21-24).
Père céleste, donne-nous de réaliser le sérieux de la seigneurie de Jésus-Christ, lui le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs. Que nos vies l’honorent pour la gloire de ton nom. Amen !
Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville