MÉDITATION DU 1ER JUILLET 2021
MÉDITATION DU 1ER JUILLET 2021
Lecture : Marc 11.15-17
La purification du temple doit être interprétée avec la malédiction du figuier (Marc 11.20-21). Jésus désigne le temple comme la maison de son Père (Marc 11.17). Le rôle du temple était d’honorer le Dieu d’Israël et d’annoncer certaines réalités de la nouvelle alliance.
Mais voilà que les dirigeants juifs exploitaient les fidèles qui se rendaient au temple pour adorer. La Pâque approchait (Marc 14.1) et les touristes religieux abondaient à Jérusalem. Tout était en place pour faire de bonnes affaires.
Les animaux pour les sacrifices étaient vendus à des prix exorbitants. Parfois, il y avait de la fraude, c’est-à-dire que des animaux qui avaient plus d’un an étaient vendus comme s’ils répondaient aux critères de Dieu dont celui d’offrir des animaux qui avaient un an (cf. Lévitique 9.3). Seul le profit comptait pour ces dirigeants (cf. Marc 7.11).
Dieu n’est pas contre le commerce, mais il interdit l’injustice, l’escroquerie, la fraude et toute autre pratique malhonnête qui sont illégitimes et immorales.
Les dirigeants juifs ont poussé l’audace à faire ces pratiques dans le temple, c’est-à-dire la maison où Dieu avait dit faire résider son nom (2 Samuel 7.13).
La purification du temple est aussi chargée de symbolisme. Ce temple était au cœur de l’identité d’Israël. C’était là que Dieu se rendait présent pour son peuple, c’était là que s’exprimait la foi des Israélites en particulier avec les sacrifices, c’était là que se vivait le culte du peuple de Dieu.
En purifiant le temple, Jésus annonce qu’il va sanctifier son peuple, et toutes les pratiques religieuses. Ce sera la plus grande réforme de l’histoire et elle passera par le jugement de Dieu contre Israël (1 Rois 9.7-9 ; Michée 3.12 ; Matthieu 24).
Ce n’est pas tout. Jésus rappelle que le temple n’était pas que pour la nation juive, mais pour des gens de toute nation (Marc 11.17). L’accès à Dieu ouvert aux nations étaient annoncé bien des siècles avant Jésus-Christ (Ésaïe 56.7).
Ce récit nous enseigne que Dieu n’a aucune tolérance pour le péché et n’accepte jamais que son nom soit sali impunément.
De plus, ce récit nous dit aussi que toute purification passe par Jésus-Christ. Il purifiera par le jugement (Matthieu 3.12). Sans le jugement des réprouvés, la nouvelle création ne pourrait être pure. En les condamnant, le Seigneur fera en sorte que la nouvelle création vive dans la pureté pour l’éternité.
Mais aussi, pour les élus, le Seigneur les purifie par son sang (1 Jean 1.7). Par l’Esprit de sainteté (Romains 1.4) qui agit en chacun de nous, ses enfants, pour nous faire grandir dans la sanctification.
Père céleste, merci pour ta sainteté et pour ton œuvre de sanctification dans nos vies. Merci pour ton Fils qui a versé son sang pour nous sanctifier (Hébreux 10.10, 14), merci pour ton Esprit qui agit en nous pour appliquer concrètement les bienfaits de la croix. Amen !
Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville