MÉDITATION DU 20 AVRIL 2021

MÉDITATION DU 20 AVRIL 2021

Lecture : Marc 5.1-7

Hier, nous avons vu les deux premières caractéristiques du démoniaque.

1. Il vivait dans les tombeaux (Marc 5.3, 5).

2. Il ne pouvait être maîtrisé (Marc 5.3-4).

Aujourd’hui, nous verrons les deux dernières.

3. Il s’automutilait (Marc 5.5).

4. Il redoutait Jésus (Marc 5.6-7).

Nous avons vu hier que les traits caractéristiques du démoniaque s’apparentent étrangement à la situation de tous les non chrétiens.

L’automutilation est le fait de s’infliger des blessures volontairement. Or, celui qui pèche se détruit lui-même en plus de participer à la destruction de son entourage. Il s’inflige des blessures.

Si Ève a péché, c’est qu’elle croyait que sa désobéissance la ferait progresser dans son être (Genèse 3.5-6). Adam l’a suivie. Ils ont perdu la liberté originelle (Genèse 3.7) pour trouver la peur et la honte (Genèse 3.8, 10). Ils se sont infligé ces blessures.

Caïn ne pouvait supporter sa propre faute (Genèse 4.13).

Quand David a péché avec Bath-Schéba (2 Samuel 11), il croyait certainement y prendre plaisir. Il a plutôt trouvé le malheur (Psaume 32.3). Le péché est de l’automutilation, de l’autodestruction.

Le démoniaque redoutait Jésus (Marc 5.6-7). Il avait bien raison. Notre Dieu est redoutable et les non chrétiens le savent sans se l’avouer. La preuve est qu’ils se justifient sur la base d’une vie qu’ils jugent acceptable. Ils savent qu’un jugement est devant eux (Romains 1.32).

Selon ce que j’ai pu observer, la très grande majorité des non chrétiens s’engourdit dans des échappatoires, des diversions et toutes sortes d’évasions pour ne pas faire face à la vérité. Mais en réalité, l’homme sans Dieu est profondément dysfonctionnel et malheureux.

Il n’y a qu’en Jésus-Christ que l’homme retrouve son humanité, sa vraie humanité. Jésus est le seul qui peut nous libérer de nos péchés et nous guérir de nos blessures. Il n’y a qu’en Jésus-Christ que nous ne redoutons plus le Seigneur puisqu’il nous a réconciliés avec lui. Il nous aime d’un amour plus immuable que les montagnes (Ésaïe 54.10).

Père éternel, nous te louons pour toute l’œuvre de Jésus-Christ ton Fils. Par lui et en lui, tu nous as libérés de tout ce qui nous détruisait. Tu nous recrées en ton bien-aimé (Éphésiens 2.10). Que ton nom soit loué. Amen !

Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

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