MÉDITATION DU 9 AVRIL 2021
MÉDITATION DU 9 AVRIL 2021
Lecture : Marc 4.5-6, 16-17
Le deuxième sol de la parabole est les endroits pierreux et représente une adhésion superficielle, impulsive et passagère au christianisme. Dans son évangile, Luc précise « ils croient pour un temps » (Luc 8.13). Ce sol est plein de pierres. Il y a de la terre mais en surface et entre les pierres. La semence connaît un développement embryonnaire, mais les racines ne peuvent gagner en profondeur.
Alors que dans le premier sol que nous avons vu hier où, dès que la Parole est entendue, Satan l’enlève, ici, ce n’est pas le cas. La Parole demeure pour un temps.
Quelques années de vie chrétienne nous permettent de rencontrer des personnes qui adhèrent à Jésus-Christ, mais de surface.
Ces situations trompent parfois les chrétiens et jettent une confusion dans leur théologie. Persuadés que ces personnes représentées par le sol pierreux se sont réellement converties, certains chrétiens tirent la conclusion qu’elles sont toujours chrétiennes même après avoir tout abandonné. Et pour d’autres chrétiens, ces personnes étaient réellement sauvées mais ont perdu leur salut.
Nous répondons à la première conclusion en rappelant que nous sommes avertis que des personnes se montreront sympathiques au christianisme sans être réellement sauvées. Elles quitteront tôt ou tard. Judas est l’exemple le plus frappant. Il a suivi Jésus durant trois années. Mais sa condition est ressortie au grand jour lorsqu’il trahit le Seigneur.
L’apôtre Jean nous informe aussi. « Ils sont sortis de chez nous, mais ils n’étaient pas des nôtres ; car, s’ils avaient été des nôtres, ils seraient demeurés avec nous ; mais de la sorte, il est manifeste que tous ne sont pas des nôtres. » (1 Jean 2.19)
Tout ceci nous conduit à l’importance que nous devons accorder à la persévérance. Celle-ci fait partie des fruits par lesquels nous reconnaîtrons les vrais chrétiens. La Parole demeure en eux.
Et à la seconde conclusion, nous répondons que le salut ne se perd pas. Ceux qui abandonnent ne l’ont tout simplement jamais possédé. Mais ceux que Dieu sauve, il les sauve réellement, totalement et définitivement.
Père éternel. Nous confessons que ce n’est que par ton œuvre que nous sommes une terre fertile et que nous persévérons. Toi seul donne la vie par ton Fils bien-aimé. Amen !
Daniel Durand
pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville