MÉDITATION DU 17 MARS 2021
MÉDITATION DU 17 MARS 2021
Lecture : Marc 2.5-10
Les Juifs croyaient qu’il y avait un lien direct entre une maladie et un péché (cf. les amis de Job ; Jean 9.2).
Jésus salue la foi des quatre hommes et du paralytique, et il affirme publiquement que les péchés de ce dernier sont pardonnés. Quel privilège. Alors que le pécheur mérite l’horrible mort éternelle, le déversement sans répit de la colère de Dieu, celui que Dieu gracie voit ses péchés pardonnés. C’est-à-dire qu’il ne subira jamais les peines éternelles de ses péchés.
Les scribes présents crient au scandale. Ils considéraient que Jésus venait de blasphémer puisque Dieu seul a le pouvoir de pardonner les péchés. C’est vrai que c’est à Dieu seul de pardonner les péchés parce que tout péché est d’abord commis envers Dieu. Le péché est la violation de la loi de Dieu (1 Jean 3.4).
David avait commis de graves péchés en couchant avec Bath-Schéba, puis en tuant son mari Urie. Et pourtant, David affirmera plus tard qu’il a péché envers Dieu seul (Psaume 51.1 et 6). C’est parce que c’est Dieu qui exige dans sa loi de ne pas commettre l’adultère ni le meurtre (Exode 20.13-14).
Alors, si Jésus affirme avoir le pouvoir de pardonner les péchés, il affirme sa divinité. Et il venait de la leur démontrer en révélant leurs raisonnements (Marc 2.8).
Frères et sœurs, lorsque le Père nous conduit au Fils (Jean 6.44), c’est toujours pour que nous recevions le pardon de nos péchés. Nous ne pouvons apprécier ce pardon à sa juste valeur parce que nous ne pouvons prendre la pleine mesure de ce que seront les souffrances éternelles en enfer.
Ceci dit, nous avons une autre mesure pour apprécier le pardon de Dieu. C’est la croix. Nous avons dans le sacrifice de Jésus-Christ suffisamment pour voir l’horreur de notre péché et apprécier la grandeur du pardon accordé au pécheur repentant.
Père éternel, merci de nous avoir conduits à Jésus-Christ pour que nous recevions la vie éternelle. Amen !
Daniel Durand
pasteur