MÉDITATION DU 10 MARS 2021
MÉDITATION DU 10 MARS 2021
Lecture : Marc 1.32-34
La popularité de Jésus était grandissante en raison de son enseignement (Marc 1.22) et de son autorité sur les démons (Marc 1.28). Et là, on lui amène tous les malades et les démoniaques de la ville (Marc 1.32).
Il y a des personnes dont la maladie n’a pas de lien avec les forces démoniaques. Mais il arrivait aussi que des maladies avaient une cause démoniaque (Actes 10.38).
Ces guérisons et ces délivrances avaient comme but de démontrer que Jésus était vraiment le messie promis. Plusieurs prophéties de l’Ancien Testament mentionnaient cet aspect du ministère messianique (Ésaïe 29.18 ; 35.5). Notre Dieu a donné des éléments, beaucoup d’éléments pour que les gens voient clairement que Jésus était bel et bien le messie promis (Jean 3.2 ; 5.39).
Nous savons aussi que, parmi les personnes que Jésus a guéries, certaines n’ont pas cru (Luc 17.12-19). S’intéresser à Jésus pour ne recevoir que des bénédictions terrestres est vraiment triste. Ce que Jésus offre de plus précieux n’est pas un mieux être présent mais un futur glorieux et éternel.
Le verset 34 nous montre encore une fois que les forces démoniaques ne peuvent agir que sous la permission du Seigneur. On le voit déjà dans Job 1 et 2. Et ici, Jésus a l’autorité de les faire taire.
Au moins deux applications nous sont offertes dans ces versets.
La première est que nous devons considérer les bénédictions futures et éternelles comme ayant une grandeur infiniment plus valable que tout ce que nous pouvons recevoir dans ce monde-ci. Les choses présentes sont éphémères. Ce monde passe. Mais l’héritage qui nous attend est d’une richesse infinie.
La deuxième est que nous devons trouver un grand réconfort à l’idée que notre ennemi est limité dans ses actions par notre Sauveur. Et même, tout ce que le Seigneur permet à Satan de faire « contre » nous se transforme en instruments de sanctification dans nos vies (cf. 2 Corinthiens 12.7-10).
Père éternel, donne-nous de te faire confiance dans l’adversité, et que nos cœurs recherchent les choses d’en-haut, là où le Christ est assis à la droite de Dieu. Amen !
Daniel Durand
pasteur