​MÉDITATION DU 7 MAI 2025

7 MAI 2025

 

Lecture :
Apocalypse 10.1-3

 

Un ange bien spécial est décrit. La description nous amène à conclure
qu’il s’agit de Jésus-Christ lui-même. Dans ce cas, le mot ange serait utilisé
dans son sens premier de « messager », comme Jean-Baptiste avait été
désigné [Matthieu 11.10] le sont les deux disciples que Jean-Baptiste envoya
auprès de Jésus [Luc 7.24]. Nous voyons que le mot ange ne désigne pas toujours
des êtres célestes.

 

Certains théologiens affirment que cet ange ne peut être le
Christ puisque l’Apocalypse ne désigne jamais le Christ comme un ange. Ce à
quoi nous répondons que l’argument vaut aussi de l’autre côté. L’Apocalypse ne
décrit jamais un ange avec les éléments que nous retrouvons dans notre texte et
qui, ailleurs dans les Écritures, sont associés au Christ.

 

Dans les Écritures, la nuée marque la présence de Dieu [cf. Exode
40.34 ; Matthieu 17.5 ; Actes 1.9].

 

La présence de l’arc-en-ciel va dans le même sens. Ce signe fut d’abord
associé à l’alliance nohaïque [avec Noé, Genèse 9.12-13]. Ce signe est
particulier parce qu’il fait suite au déluge. Or, un arc-en-ciel apparaît
lorsque la lumière et la pluie se rencontrent. Le déluge fut justement un
jugement de Dieu par la pluie. Jésus est la lumière qui est venu dans le
jugement, subissant le châtiment de son peuple à la croix. Et il reviendra pour
le jugement à la fin des temps.

 

Le visage comme le soleil confirme qu’il s’agit bien du Christ. L’allusion
à la transfiguration est trop forte [cf. Matthieu 17.2]. Les pieds comme des
colonnes de feu rappellent sans équivoque la direction de Dieu au désert pour
diriger le peuple la nuit [Exode 13.21].

 

Frères et sœurs, ceci nous enseigne que Jésus-Christ est notre
Lumière et qu’il dirige nos pas dans le désert de ce monde que nous traversons
avant d’entrer dans notre patrie céleste.

 

Le petit livre renfermerait le plan de jugement et de rédemption
de Dieu inaugurés par la mort et la résurrection du Christ. La terre et la mer
désignent l’ensemble de la création [cf. Job 11.9 ; Proverbes 8.29 ; Ésaïe
42.10]. Le fait de poser son pied indiquait la prise d’autorité absolue [cf. Genèse
3.15 ; Deutéronome 11.24 ; Josué 10.24].

 

La métaphore du lion appuie l’identité du Christ, le Lion de Juda
[Apocalypse 5.5]. Le Christ défend les siens des prédateurs. Il règne.

 

Ceci nous prépare à la lecture des chapitres suivants où des êtres
monstrueux se présentent. Ils sont sous la domination du Fils.

 

Frères et sœurs, l’Apocalypse nous dépeint le Christ sous des
images qui font ressortir ses fonctions et ses attributs. Nous avons besoin de
savoir qui est le Christ, ce qu’il a fait et les fonctions qu’il occupe afin de
persévérer.

 

Lorsque nous contemplons le Christ par les textes bibliques, nous
ne perdons pas notre temps. Nous sommes plutôt en train de nous affermir pour
mieux suivre notre souverain Berger.

 

Merci, Père céleste, pour ton Fils, pour tout ce qu’il est, pour
tout ce qu’il a accompli lors de son ministère terrestre, et pour ses fonctions
prophétique, sacerdotale et royale. Amen !

 

 

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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