MÉDITATION DU 5 MAI 2025
Lecture :
Apocalypse 9.13-19
L’autel d’or nous ramène à la prière des saints [Apocalypse 6.10].
Le nombre quatre signifie l’exhaustivité comme dans l’expression « les
quatre vents » que nous avions déjà vue [Apocalypse 7.1]. Et les cornes
sont signe de pouvoir, comme en 1 Samuel 2.10 où le mot corne est parfois
traduit par force.
La combinaison des illustrations conduit à l’idée suivante. La
voix qui retentit des quatre cornes de l’autel fait suite aux prières des
saints [Apocalypse 6.10] et les jugements qui s’ensuivent en sont l’exaucement.
Les cornes indiquent que les jugements de Dieu sont exécutés avec les pleins
pouvoirs [cf. Apocalypse 14.18].
Nous ne pouvons trancher à savoir si la voix en question est
celle du Christ ou celle d’un ange exécutant l’ordre du Christ.
Le verset 14 mentionne quatre anges qui sont libérés. Le fleuve
de l’Euphrate rappelle les prophéties prononcées contre Israël voulant que les
nations lointaines viendraient les combattre. Encore une fois, ce qui était
annoncé à Israël est infligé à l’ensemble de l’humanité.
Mais déjà, dans l’Ancien Testament, le Seigneur annonçait des
jugements contre l’Égypte, nation qui représentait le monde païen dans
plusieurs prophéties [cf. Jérémie 46, prophétie dont l’Apocalypse reprend les
images. Voir aussi Apocalypse 11.8].
Nous voyons ici la progression du jugement. Alors que pour la
cinquième trompette, les démons n’avaient pas le loisir de mettre les hommes à
mort [Apocalypse 9.5], à la sixième trompette, le tiers des hommes fut tué.
La mort du tiers des hommes rappelle la destruction de Sodome et
Gomorrhe où le feu, la fumée et le soufre ont aussi servi d’agents pour le
jugement de Dieu [Genèse 19.24-28].
Nous constatons encore une fois que les jugements au fil de l’histoire
annonçaient le jugement dernier.
Le Seigneur avait détruit les villes de Sodome et Gomorrhe
[Genèse 19]. Et il détruira toute l’humanité rebelle à la fin des temps [Jude
1.7, 14-15].
Quelle horreur de voir des hommes et des femmes choisir le péché,
les ténèbres et la mort. Quelle horreur de mourir sans le Sauveur Jésus-Christ.
Frères et sœurs, notre conversion signifie notre attachement
total à Jésus-Christ, lui qui donne la vie et qui nous garde jusque dans la
patrie céleste.
Père éternel, merci pour la vie, la vie éternelle caractérisée
par la paix, la joie et l’amour. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur