MÉDITATION DU 25 AVRIL 2025
Lecture : Apocalypse 7.9
Certains théologiens voient dans la grande foule un groupe
distinct des 144 000 mentionnés dans les versets précédents. Bien qu’il y
ait des arguments pour soutenir cette distinction, ceux-ci ne renversent pas la
position voulant qu’il s’agisse du même groupe présenté différemment.
Les 144 000 présentent le peuple de Dieu en faisant
ressortir qu’il est le véritable Israël. La grande foule désigne le même peuple
de Dieu, c'est-à-dire les serviteurs du Seigneur, mais en faisant ressortir qu’elles
forment une communauté innombrable venant de partout. La grande foule n’est
« pas tant le remplacement du peuple national de Dieu que l'abolition de
ses limites nationales » [Richard Bauckhan].
Puisque les 144 000 et la foule innombrable sont la même
entité, l’auteur n’avait pas besoin de dire que ceux de la grande foule avaient
reçu la marque du Seigneur. S’il s’était agi de deux groupes distincts, il
aurait été impensable que l’auteur ne mentionne pas que ce deuxième groupe a
aussi été marqué du sceau de Dieu pour le protéger.
Frères et sœurs, quand nous nous regardons comme Église, comme
chrétiens, il se peut que nous nous sentions petits dans ce monde enténébré.
Mais ce texte nous rappelle que la famille de Dieu est une grande famille. Le
Seigneur sauve un grand peuple, innombrable, et accomplit donc la promesse
faite à Abraham de lui donner une descendance aussi nombreuse que les étoiles
du ciel et que le sable de la mer [Genèse 22.17 ; Hébreux 11.12].
Ce peuple est composé de gens de tout horizon : toutes
nations, toutes tribus, tous peuples, toutes langues. Ce rassemblement était
déjà annoncé dans l’Ancien Testament [Psaume 22.28 ; 72.11].
Ce peuple se tenait devant le trône de l’Agneau. Ils le pouvaient
car les personnes sont vêtues d’un vêtement blanc, signe de la justice du
Christ dont elles sont revêtues. La couleur blanche symbolise la sainteté.
Tous ceux que le Seigneur justifie sont de facto sanctifiés,
c'est-à-dire mis à part pour lui être consacrés éternellement.
Ils ont dans leurs mains des palmes pour célébrer la victoire du
Christ [cf. Jean 12.13] et sa royauté. Nous, chrétiens, n’avons pas de branches
de palmier à la main. Mais nous célébrons la victoire du Christ sur les forces
du mal, sur le péché, sur notre péché. Et nous célébrons sa royauté qui ne sera
jamais ébranlée.
Père éternel, merci pour Jésus-Christ, pour sa victoire à la
croix qui a ouvert la porte à notre justification et notre sanctification. Il
est digne d’être célébré pour sa victoire et sa royauté. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
Chaîne YouTube :
https://www.youtube.com/channel/UCrO25AbIgFO-RFzdpicwQGA
Site internet :
Page Facebook :
https://www.facebook.com/ERBDRVILLE
Daniel Durand, pasteur