MÉDITATION DU 12 AVRIL 2025
Lecture : Psaume 120.
Ce psaume est le
premier d’un groupe de psaumes chantés par le peuple juif alors qu’il montait à
Jérusalem pour adorer. C’est en célébrant le Seigneur que le peuple se
dirigeait vers le temple.
Dieu se soucie de ses
enfants qui souffrent [v. 1]. Parfois, lorsque nous sommes dans l’épreuve, nous
avons peut-être l’impression que Dieu est insensible et qu’il nous laisse
dépérir. C’est tout le contraire. Le Seigneur a répondu au psalmiste [v. 1]. Nous
devrions toujours nous attendre à la délivrance de Dieu [v. 2].
Il ne sert à rien de
contester ce que Dieu permet dans nos vies [v. 3]. Nous devons nous garder de
paroles mauvaises. Ceux qui se nourrissent de calomnies et de médisances
devraient réfléchir au fait qu’elles ne leur procurent rien de bon.
Au contraire, ces
paroles engendrent des ravages chez ceux qui les prononcent et chez ceux qui
les accueillent [v. 4]. Que de destruction notre bouche peut commettre. Si
c’est notre situation, confessons au Seigneur notre péché et demandons-lui de
nous purifier de toute iniquité.
Le psalmiste pleure
son malheur de demeurer à Méchek, une ville en dehors du pays promis, et à
Qédar [v. 5]. À cette époque, la place du croyant était dans le pays d’Israël,
là où Dieu a promis de faire habiter son nom.
Décidemment, ces lieux
sont empreints de symbolisme, représentatifs de sa condition spirituelle. Le
psalmiste ne peut pas habiter à la fois à Méchek, une ville à l’extrême
nord-ouest d’Israël en Asie Mineure, et à la fois avec le peuple de Qédar, un
peuple nomade qui errait dans le désert d'Arabie au sud-est d'Israël.
En fait, le peuple
juif était tellement éloigné du Seigneur que l’auteur compare la vie au sein de
ce peuple à celle parmi les nations païennes. Ces concitoyens détestaient la
paix [v. 6-7]. Chez les Juifs, la paix n’a pas le même sens que pour nous. La paix
résumait l’ensemble des promesses de Dieu. C’est ainsi que les Israélites se
saluaient : Shalom ! C'est-à-dire : Je vous souhaite la paix de
Dieu.
Alors que bien des non
chrétiens se disent pour la paix. Des marches pour la paix s’organisent sur
toute la terre. Mais en réalité, ils sont contre la vraie paix [v. 7],
c'est-à-dire qu’ils font la guerre aux saints.
Père éternel, merci
pour Jésus-Christ, le Prince de la paix, c'est-à-dire celui par qui la paix, la
véritable paix s’instaure. Merci parce que par ton Fils, nous avons la paix
avec toi. Merci parce que par ton Fils, le nouveau pays, c'est-à-dire la patrie
céleste est en paix, l’ennemi ayant été détruit.
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville
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Daniel Durand, pasteur