MÉDITATION DU 22 FÉVRIER 2025
Lecture : Apocalypse 2.22-23
À défaut de se repentir, l’Église verra les jézabéliens être
jetés sur un lit, c'est-à-dire que l’Église verra ceux qui s’adonnent aux
pratiques païennes tomber malades.
Il arrive aussi que le Seigneur fasse mourir de ses enfants parce
qu’ils sont tombés dans un péché que Dieu juge suffisant pour mettre un terme à
leur vie [sens possible de 1 Jean 5.16]. Moïse est mort avant de pouvoir entrer
en terre promise parce qu’il avait désobéi au Seigneur [Deutéronome 32.50-52].
Nous avons besoin de la souffrance pour apprendre [cf.
Deutéronome 8.2]. Dans l’Église de Corinthe, certains sont tombés malades et
d’autres sont même morts pour ne pas avoir honoré la Table du Seigneur [1
Corinthiens 11.30]. Lorsque le Seigneur agit ainsi, c’est pour protéger son
peuple, mais aussi, protéger celui qu’il fait mourir afin qu’il ne s’enfonce
pas davantage dans le péché.
Pour ceux qui ne se repentent pas, l’avenir est horrible.
Maladie, grande tribulation, et mort de leurs enfants. Ces enfants ne sont pas
nécessairement leurs descendants biologiques mais plutôt des descendants
spirituels, c'est-à-dire ceux qui persévèrent dans les compromis avec païens.
Jésus exprime le sérieux de son avertissement par deux de ses
attributs.
Il est celui qui sonde les cœurs et les reins. Cette affirmation démontre
la divinité de Jésus puisque Dieu seul a la capacité de sonder les cœurs et les
reins [Psaume 7.10 ; 26.2 ; Jérémie 11.20 17.10 ; ; 20.12].
Cette expression signifie que Dieu seul connaît les pensées les
plus profondes de l’être humain. De la même manière que mon médecin connaît mon
corps plus que moi-même, le Seigneur connaît mes pensées mieux que moi-même. Il
connaît mes motifs, mes ambitions, mes craintes, bref, toute mon intériorité.
Il a une connaissance exhaustive de chacun de nous.
Jésus ne fait pas que connaître. Il jugera aussi. Ses jugements
seront précis et parfaitement justes. Personne n’échappera à ce passage obligé
où les réprouvés seront condamnés pour l’éternité et les élus verront leur foi
être reconnue.
Nous devons distinguer entre « sauvé par la foi seule »
et « être jugé selon nos œuvres ». Le dilemme se résout lorsque nous
comprenons que nos œuvres sont le produit inéluctable de la foi qui sauve.
Notre consécration au Seigneur servira de pièce à conviction pour attester l’authenticité
de notre foi. Une foi qui ne produit pas d’œuvres n’est pas celle que Dieu
donne. Elle est tout simplement morte [Jacques 2.17].
Père céleste, nous te louons pour Jésus-Christ, le juste Juge qui
établira sa parfaite justice dans toute ta création. Donne-nous, à tes enfants,
de réaliser l’importance de nous consacrer pleinement à toi et à ton royaume.
Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de
Drummondville
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Daniel Durand, pasteur