MÉDITATION DU 29 JANVIER 2025
Lecture :
Philippiens 4.13-18
Paul affirme qu’il peut tout par celui
qui le fortifie. Ce « tout » ne doit pas être absolutisé. Dans le
contexte, il vient de partager sur le fait qu’il a appris à vivre dans
l’abondance comme dans la disette. Le « je peux tout » peut se
comprendre par « je peux tout supporter ce que mon ministère
apostolique exige ».
En fait, le Seigneur ne nous donne
jamais une épreuve, une tentation qui soit au-dessus de nos forces [1
Corinthiens 10.13]. La raison est que nos forces nous viennent du Seigneur. Nos
forces, c’est la puissance de Dieu qui agit en nous. Le Seigneur ne livre
jamais ses enfants à leur faiblesse. Il les fortifie.
C’est une bonne chose que les défis
chrétiens soient au-dessus de nos forces humaines. Ça nous oblige à nous
appuyer sur le Seigneur et à trouver notre force en lui. C’est quand nous sommes
faibles que nous sommes forts [2 Corinthiens 12.10].
Paul honore ses frères et sœurs de
Philippes pour leur soutien matériel. Il précise qu’ils ont pris part à sa
tribulation. Le mot traduit par tribulation signifie simplement détresse. Les
chrétiens passent parfois par des tribulations [cf. Apocalypse 1.9].
Paul vivait dans une précarité
financière et les chrétiens de Philippes ont manifesté leur solidarité à son
endroit. Lorsque nous soutenons des ouvriers, des missionnaires, nous sommes
participants de l’œuvre que le Seigneur leur confie. Nous leur permettons de
poursuivre leur mission. Et le Seigneur a voulu qu’il en soit ainsi.
Je crois que les ministres de la Parole
ne doivent pas rechercher à s’enrichir par les offrandes. Cependant, je crois
aussi que le Seigneur a voulu que les chrétiens les soutiennent, non pas pour
les rendre riches mais pour qu’ils puissent poursuivre leur ministère. Paul ne
recherchait pas les dons, mais il reconnaissait qu’ils étaient voulus par le
Seigneur.
Lorsque nous soutenons des ouvriers du
Seigneur (pasteurs, missionnaires, etc.), que ce soit dans un soutien financier
ou dans la prière, nous devenons des collaborateurs, des co-ouvriers avec eux [cf.
3 Jean 1.8]. Le mot que Jean utilise est le même par lequel Paul présente ses
compagnons d’œuvre [cf. Romains 16.3 ; Philippiens 2.25].
Ce ne sont pas tous les chrétiens qui
sont appelés au pastorat, mais nous sommes tous appelés à soutenir
sacrificiellement et généreusement les ministres de l’évangile, à commencer
dans notre Église locale. Ainsi, nous serons co-ouvriers avec eux.
Père céleste, nous te remercions pour
les ouvriers que tu appelles au ministère de la Parole. Nous te prions de les
soutenir et que nous puissions aussi les soutenir par la prière et par un
soutien financier. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville
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Daniel Durand, pasteur