MÉDITATION DU 14 JANVIER 2025
Lecture :
Philippiens 3.4-9
Paul affirme qu’il aurait sujet de
mettre sa confiance dans la chair. Par chair, il entend ici tout ce qui est
relié à son statut en tant que Juif : son ethnicité, sa position de
Pharisien, et son engagement (zèle) pour le judaïsme. Tout était là. Rien n’y
manquait.
Nous ne devons pas penser que Dieu ait
institué une religion charnelle, à savoir le judaïsme. Le problème est que
certains Juifs, comme Paul avant sa conversion, n’accordaient pas au judaïsme
le rôle qu’il avait, celui de préparer la venue de Jésus-Christ.
Paul était dans la religion la plus
élevée qui soit. Le peuple avait été libéré par Dieu. Il s’était révélé dans le
judaïsme. La loi avait été donnée par Dieu. De plus, au sein de cette
prestigieuse religion, Paul était dans la classe élite des Pharisiens. Et sa
jeunesse laissait présager qu’il allait progresser.
Et pourtant, à la lumière de l’œuvre du
Christ, Paul a considéré toutes ces choses comme une perte. C'est-à-dire que la
considération de ces choses, la confiance qu’il mettait dans ces choses
entraînaient sa perte. Tout ce qu’il avait considéré comme privilèges était, en
fait, de la « monnaie de singe ».
Ces versets nous permettent d’établir
qu’il n’y a que la lumière de l’évangile qui jette un éclairage réel sur la
valeur des choses d’ici-bas.
En ce qui concerne le judaïsme, il
était l’ombre des choses à venir [Colossiens 2.17 ; Hébreux 8.5 ; 10.1]. Toutes
ces ombres pointaient vers la réalité qui est en Jésus-Christ. Nous pouvons
mieux comprendre que la valeur est dans la réalité et non dans les ombres. Paul
dit bien : « à cause du Christ, j’ai accepté de tout perdre, et je
considère tout comme des ordures, afin de gagner Christ ».
Celui qui veut le Christ doit accepter
de renoncer à tout ce qui n’est pas de Dieu. Et ce n’est qu’en considérant la
valeur de l’évangile, le fait que notre vie est cachée avec le Christ et que
notre espérance n’est pas dans les choses du monde mais dans les choses d’en-haut,
que nous renoncerons joyeusement aux choses de la terre.
Père céleste, quelle joie pour nous de
nous savoir héritiers des bénédictions célestes. Nous voulons renoncer à tout
ce qui n’est pas de toi dans nos vies, à tout ce qui porte ombrage à l’évangile.
Aide-nous, par ta Parole et sous l’action de ton Esprit, à bien discerner ces
choses. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville
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Daniel Durand, pasteur