MÉDITATION DU 9 DÉCEMBRE 2024
Lecture : Philippiens 2.6-11 (pt. 5)
Nous avons vu dans les méditations précédentes l’humiliation du
Fils suivie de son élévation à la royauté. C’est aussi ce que présente l’épître
aux Hébreux. « Après avoir accompli la purification des péchés, il s’est
assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très-hauts »
[Hébreux 1.3]. Pour pleinement régner, le Fils devait vaincre ses ennemis et la
croix était le moyen.
Quand le Seigneur a créé l’homme, il lui a donné l’office royal,
« afin qu’il domine… » [Genèse 1.26]. En péchant, l’homme a plutôt
placé la création sous la puissance de Satan [1 Jean 5.19]. Le Seigneur
n’allait pas laisser cette usurpation perdurer à toujours. Il devait
intervenir.
Le plan de Dieu demeure. C’est l’homme qui dominera. Dieu envoie
son Fils en tant que dernier Adam. Jésus vient reprendre le mandat qu’Adam
avait abandonné aux forces du mal. Le psaume 8 traite du mandat créationnel et
Hébreux 2.6-9 cite le psaume 8 pour affirmer que c’est Jésus qui l’accomplit.
Et nous, les chrétiens, sommes unis à Jésus-Christ dans sa
royauté. Nous sommes assis avec lui dans les lieux célestes [Éphésiens 2.6] là
où Jésus est assis « au-dessus de toute principauté, autorité, puissance,
souveraineté, au-dessus de tout nom qui peut se nommer, non seulement dans le
siècle présent, mais encore dans le siècle à venir » [Éphésiens 1.20-21].
Le plan de Dieu n’échoue pas. Le Fils est venu l’accomplir
parfaitement.
Trop souvent nous réduisons le plan de Dieu à notre salut
personnel. Mais ce salut personnel s’inscrit dans une réalité beaucoup plus
grande. Le plan de Dieu est cosmique. Jésus règne sur tout l’univers. Il n’y a
même pas une poussière d’étoile qui échappe à son règne.
Certains chrétiens ont l’impression que Dieu a placé Jésus comme
Roi sur l’Église tout en laissant le reste de la création à Satan. Cette pensée
se heurte d’abord aux Écritures qui disent que tout pouvoir lui a été remis
[Matthieu 28.18]. Mais aussi, s’il fallait que Jésus ne règne que sur les
chrétiens, nous n’aurions aucune assurance que la création s’achemine vers le
but ultime et aucune garantie que nous serons préservés.
Si Jésus ne règne pas sur Satan, ce dernier pourrait nous
engloutir. Satan devait être défait pour que nous puissions être préservés.
Paul affirme que Dieu fait en sorte que « tout genou
fléchira devant le Christ ». Aucune créature n’échappe à cela. Les
chrétiens et les anges fidèles reconnaissent la seigneurie du Christ et
s’inclinent humblement devant ce Roi de gloire, alors que les démons et les
réprouvés seront forcés de fléchir le genou, c'est-à-dire de reconnaître la
seigneurie du Christ non pas dans une disposition d’adoration mais plutôt dans
une situation de défaite humiliante. Ils auront leur tête sous les pieds du Roi
victorieux.
Si quelqu’un n’a pas encore placé sa foi en Jésus-Christ pour
être sauvé, il est encore temps. « Rendez hommage au fils, de peur qu’il
ne s’irrite et que vous n’alliez à votre perte, car sa colère s’enflamme
rapidement. Heureux tous ceux qui se confient en lui ! » [Psaume 2.12]
Et pour ceux qui sont déjà chrétiens, sachons que nous sommes
dans la meilleure position, unis à celui qui siège sur le trône royal.
Seigneur Dieu, merci pour Jésus-Christ, merci pour sa royauté.
Nous avons en lui un Roi parfait qui ne sera jamais détrôné. Son règne dure
d’âge en âge. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville
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Daniel Durand, pasteur