MÉDITATION DU 7 DÉCEMBRE 2024
Lecture : Philippiens 2.6-11 (pt. 3)
Dans la méditation précédente, il a été question de l’abaissement
du Fils de Dieu. Il s’est fait homme. Le point culminant de son abaissement est
la croix. C’était le but ultime de son abaissement.
La crucifixion n’était pas une mort ordinaire. Elle fait ressortir
deux éléments du côté de l’homme.
1.
La crucifixion était une peine de mort. C’est
une société qui dit à un individu qu’il ne mérite pas de vivre. Dans certaines
situations, la peine de mort était demandée par Dieu lui-même, comme le meurtre
[Genèse 9.6 ; 21.12], l’adultère [Lévitique 20.10] et d’autres péchés graves.
Mais dans
le cas de Jésus, il n’avait commis aucun péché [Luc 23.14, 22]. Sa mort fut la
plus grand injustice que le monde aura connue. Ce fut le rejet du Juste.
2.
La crucifixion ne visait pas que la mort de l’individu.
On voulait s’assurer que le condamné souffre atrocement avant de mourir.
La mort expiatoire du Fils est passée par d’horribles
souffrances. Mais pourquoi le Fils de Dieu devait-il mourir ? C’est parce qu’il
a pris notre châtiment, à nous qui croyons en lui. C’est nous qui devions
mourir.
En 1941, durant la seconde guerre mondiale, un prêtre du nom de
Maximilien Kolbe est fait prisonnier dans le camp d’Auschwitz en Pologne. Un
jour, un prisonnier tenta de fuir le camp, mais il fut rapidement rattrapé par
les gardes allemands. Ces gardes l’informent qu’il sera exécuté.
Le prêtre est allé voir un des gardes pour demander de prendre la
place du condamné, plaidant que cet homme est père de famille, ce qui fut
accepté. Le prêtre est donc mort à la place du père de famille condamné. Ce fait
historique nous aide à comprendre la mort du Christ.
La mort du Christ est une mort substitutive, c'est-à-dire que c’est
moi qui devais mourir en raison de mon péché, mais parce que le Christ a pris
ma place, parce qu’il est allé à la mort, je suis épargné. On parle ici de la
mort éternelle, du fait de passer l’éternité en enfer.
Frères et sœurs, rappelons-nous constamment que Jésus a pris la
mort de la croix afin que nous ayons la vie éternelle.
Père céleste, nous te louons pour Jésus-Christ qui a vu notre
misère et qui l’a prise sur lui. Nous avons ainsi été sauvés sans que ta loi ne
soit piétinée. La justice a été rendue pour ton peuple parce que le châtiment
que nous méritions est retombé sur ton Fils. Quel salut, quel grand salut.
Notre reconnaissance est sans mot. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville
Chaîne YouTube :
https://www.youtube.com/channel/UCrO25AbIgFO-RFzdpicwQGA
Site internet :
Page Facebook :
https://www.facebook.com/ERBDRVILLE
Daniel Durand, pasteur