​MÉDITATION DU 1ER DÉCEMBRE 2024

Lecture : Philippiens 1.25-28

Paul avait la certitude de revoir ses frères et sœurs philippiens.
Il leur adresse alors des recommandations. Il les exhorte à se comporter d’une
manière digne de l’évangile du Christ.

Certains chrétiens mettent de l’avant la grâce de Dieu, mais une
grâce dénaturée. Une grâce qui devient permissive et sans fruits. Sous prétexte
que nous sommes sauvés par grâce et non par les œuvres, ces chrétiens en
viennent à mépriser cette grâce en poursuivant une vie de passions charnelles.

Or, la grâce de Dieu ne fait pas que pardonner. Elle transforme
aussi. La grâce de Dieu ne laisse pas les chrétiens dans leur péché. Le
Seigneur, dans sa grâce, nous donne sa puissance et des moyens de lutter contre
le péché.

Paul désirait ardemment la progression spirituelle de ses frères
et sœurs. Cette progression consiste à ce que de plus en plus de gens viennent
au Christ pour être sauvés [Colossiens 1.6], mais aussi une marche toujours
plus conforme aux enseignements du Christ [1 Thessaloniciens 4.1]. Frères et sœurs,
ne soyons pas satisfaits de notre marche. Ne pensons jamais que nous sommes
parvenus. Que nos progrès soient évidents pour tous.

Paul mentionne le danger de se laisser intimider par les
adversaires, c'est-à-dire ceux qui s’oppose à l’évangile. Remarquez le lien
entre l’unité que les chrétiens doivent avoir et la résistance contre les
adversaires. Une armée désunie ne pourra résister contre les assauts ennemis.

Quand les rivalités s’installent, quand l’unité est brisée, ça
ouvre la porte de la division et parfois de la scission de l’Église [Éphésiens
4.25-27]. Le diable se régale des troubles entre chrétiens. Ne lui donnons pas
accès parce qu’il ne manque jamais une porte.

L’unité des chrétiens n’est possible que lorsque chacun renonce à
soi pour rechercher ensemble les choses d’en-haut. L’unité des chrétiens est l’unité
de l’Esprit [Éphésiens 4.1-3]. Si mes paroles ou mon attitude sont fractionnelles,
je dois les éviter, toutefois, sans jamais faire de compromis à la vérité.

L’Église est chère au Seigneur [Actes 20.28]. L’Église, c’est nous
les chrétiens. Chérissons-la autant que le Seigneur l’aime et pour laquelle il
s’est livré [Éphésiens 5.25].

Bon Père céleste, fais-nous progresser dans tes voies. Que notre
foi, notre connaissance et notre obéissance progressent afin que nous t’honorions
de plus en plus, de mieux en mieux. Amen !

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

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