MÉDITATION DU 30 NOVEMBRE 2024
Lecture :
Philippiens 1.21-26
Paul est pressé de deux côtés. D’un
point de vue personnel, il voit la mort comme un gain. Bien que la mort soit un
passage troublant pour la plupart, en raison des inconnues qu’elle comporte,
elle est un véritable gain pour le chrétien.
Tout ce dont nous avons espéré se
trouve de l’autre côté de ce rideau. Nous avons toujours désiré être plus
heureux. Depuis notre conversion, nous aspirons à goûter davantage à la paix et
la joie de Dieu. Nous avons hâte d’être débarrassés de notre nature pécheresse
avec tout ce qu’elle engendre : le péché, les angoisses, les craintes,
etc. Et surtout, nous avons ce vif désir d’être avec le Seigneur [2 Corinthiens
5.8]. N’est-ce pas ce à quoi nous aspirons ?
Ce bonheur ineffable est devant nous.
Notre arrivée à la mort signifie notre entrée dans ce bonheur parfait. Bien
sûr, nous ne serons pas encore ressuscités. Nous vivrons dans ce que les
théologiens désignent comme l’état intermédiaire.
Dans cet état, le Lazare de la parabole
était déjà consolé de ses maux [Luc 16.25] et le brigand gracié était déjà dans
le paradis avec Jésus [Luc 23.43].
Alors, frères et sœurs, sachons que la
mort est un gain pour le chrétien, c'est-à-dire une progression vers l’entrée
dans notre héritage éternel. Déjà, même avant des ressusciter, cet état
intermédiaire constituera une amélioration par rapport à notre condition
actuelle. Nous serons alors définitivement délivrés de la présence du péché
dans nos vies comme autour de nous.
Mais surtout, nous serons en présence
continuelle de Jésus [Luc 23.43] sans que rien ne fasse ombrage à notre
relation avec notre souverain Berger.
Mais si la mort est si avantageuse pour
le chrétien [cf. Psaume 116.15], d’où venait l’hésitation de Paul ? Elle venait
du souci qu’il avait pour l’Église de Jésus-Christ [Philippiens 1.24-26]. Il n’avait
aucun intérêt personnel.
Frères et sœurs, si notre vie, c’est le
Christ, c’est qu’elle doit être orientée vers les frères et sœurs. Nous ne
pouvons servir le Christ directement. Il n’a pas besoin d’aide. Seulement, le
Seigneur a voulu que la réalisation de son plan implique ses enfants.
En conclusion, si nos yeux doivent être
fixés sur Jésus-Christ [Hébreux 12.2], nos actions doivent être tournées vers
les saints pour leur édification, et vers les inconvertis pour les évangéliser.
Père céleste, merci pour la mort qui
nous attend. Sans elle, nous serions éternellement pris dans notre état de pécheur.
Merci pour les promesses éternelles qui nous attendent. Donne-nous de terminer
notre séjour ici-bas dans le service pour l’avancement de ton royaume. Amen !
Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville
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Daniel Durand, pasteur