​MÉDITATION DU 18 NOVEMBRE 2024

18 NOVEMBRE 2024

 

Lecture : Marc 15.42-47

 

Le type de mort de Jésus-Christ n’était
pas banal. C’était la peine de mort la plus cruelle à l’époque. Elle
garantissait une agonie sur plusieurs heures dans des douleurs horribles
accompagnées d’une profonde difficulté à respirer.

 

Chez les Juifs, on réservait une digne
sépulture à ses compatriotes à moins que Dieu n’ait prononcé une condamnation
sur le défunt ou que des personnes souhaitaient exprimer leur rejet du défunt.
Dans ces cas, le cadavre était abandonné pour se faire dévorer par les bêtes
sauvages et les oiseaux de proie [Deutéronome 28.26 ; 1 Samuel 17.44 et
46 ; Matthieu 24.28].

 

Parmi ceux qui aimaient Jésus, deux
hommes [Joseph d’Arimathée et Nicodème] ainsi que quelques femmes ont voulu
s’assurer que leur Seigneur reçoive une digne sépulture. Tout débute avec
Joseph d’Arimathée qui est allé trouver Pilate pour demander le corps de Jésus.
Voici ce que nous savons de ce personnage.

 

·          
Il était disciple de
Jésus [Matthieu 27.57].

·          
Il était membre du
sanhédrin [Marc 15.43].

·          
Il était bon et juste
[Luc 23.50].

·          
Il n’avait pas
participé aux décisions du sanhédrin ni pris part aux actions répréhensibles
entourant la condamnation de Jésus [Luc 23.51].

·          
Il attendait le
royaume de Dieu [Luc 23.51].

·          
Il est allé demander
le corps de Jésus à Pilate, ce qui était un geste courageux dans les
circonstances [Marc 15.43].

·          
Il acheta un linceul
[Marc 15.46] et un tombeau [Jean 19.41], ce qui coûtait très cher.

 

Encore une fois, ce disciple contraste
avec les onze disciples-apôtres. Joseph d’Arimathée a agi avec courage alors
que les onze se sont dispersés pour « sauver leur peau ». Aucun des
onze n’a eu d’égard pour la sépulture de Jésus.

 

Nous pouvons tirer trois belles leçons
de ces textes.

 

1.- Jésus ne choisit pas des braves
pour disciples. Il choisit les choses faibles du monde. Nous n’aurions pas fait
mieux qu’eux. Et Jésus affermit ses disciples, il leur donne de l’assurance
lorsque le temps est venu.

 

2.- Le Seigneur envoie parfois des
personnes que nous n’attendions pas pour pourvoir à nos besoins. Une semaine
avant la crucifixion, si on avait demandé à des gens qui allait s’occuper du
corps de Jésus, tous auraient répondu que ce sont évidemment les disciples.
Mais c’est Joseph d’Arimathée et Nicodème que le Seigneur a envoyés.

 

3.- Ce que le Seigneur demande n’est
pas toujours facile. Le courage demandé signifie qu’il y a parfois des risques
à prendre : risque de perdre des relations, un avancement professionnel ou
autre, risque de persécutions.

 

Père éternel, merci pour ta providence.
Tu l’as démontrée dans la vie de Jésus-Christ et tu la démontres dans la vie de
tous tes enfants. Donne-nous le courage de te servir fidèlement en toute
circonstance. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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