​MÉDITATION DU 8 NOVEMBRE 2024

8 NOVEMBRE 2024

 

Lecture : Marc 15.22-23

 

Le nom araméen Golgotha, qui signifie crâne, a donné en latin calvaria, puis en français Calvaire. Le lieu se trouvait à
l’extérieur de la ville de Jérusalem pour signifier le rejet des condamnés.

 

L’auteur de l’épître aux Hébreux voit
dans ce fait une application pour le chrétien. De la même façon que Jésus a
souffert hors de la porte [c'est-à-dire en dehors de la porte qui gardait
Jérusalem], le chrétien doit accepter de souffrir en vivant hors du monde
[Hébreux 13.12-13].

 

Cette application de l’auteur de
l’épître aux Hébreux nous montre ceci. D’un côté, le Seigneur nous sépare de ce
monde perdu. Il veut que nous ayons des contacts avec le monde, mais en même
temps, que nous soyons en dehors de ce monde.

 

Mais aussi, le monde veut se séparer de
nous. Il nous rejette. Les inconvertis constatent bien qu’il y a une séparation
entre nous et eux [Matthieu 10.22].

 

Dans ces versets, l’action se fait par
les soldats et des gens du peuple. Jésus se laisse faire. Il ne porte pas sa
croix et ne prend pas le vin mêlé de myrrhe. Le but de ce breuvage était
d’atténuer les souffrances. Les effets anesthésiques et curatifs de ce mélange
étaient bien connus [Daniel Arnold]. Jésus avait la possibilité d’atténuer ses
souffrances, mais il refusa.

 

Le texte n’identifie pas les personnes
qui ont tendu le breuvage à Jésus. Cependant, il serait des plus surprenants
que ce soit les soldats romains qui aient manifesté une telle compassion. Le
Talmud rapporte que des femmes de Jérusalem avaient coutume de fournir un
narcotique aux criminels condamnés, par charité, peut-être par une application
littérale de Proverbes 31.6 : « Donnez des boissons fortes à celui
qui périt et du vin à celui qui a l’amertume dans l’âme ».

 

Jésus qui avait angoissé à la pensée de
boire la coupe que Dieu lui demandait de boire [Matthieu 26.39], la prend
maintenant jusqu’à la lie. Il refuse tout allègement, tout adoucissement, tout
soulagement.

 

Je vous propose trois applications pour
nos vies.

 

1.- Soyons reconnaissants pour
Jésus-Christ qui a enduré toute la souffrance reliée à son sacrifice. Il n’a
jamais cherché à en diminuer l’intensité.

 

2.- Acceptons à notre tour de souffrir
pour le Christ, avec le Christ. Nos souffrances en tant que chrétiens font
partie de notre union à notre Sauveur [Romains 8.17 ; Philippiens 1.29].

 

3.- À sa suite, sortons du monde, ne
vivons pas comme le monde. Nous ne sommes pas chez nous dans ce monde-ci, mais
sur une terre étrangère [1 Pierre 2.11].

 

Père éternel. Nous te louons pour
Jésus-Christ qui a tout enduré pour nous. Donne-nous le courage de souffrir
avec lui et pour lui. Amen !

 

Daniel Durand, pasteur de l’Église réformée baptiste de Drummondville

 

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Daniel Durand, pasteur

Église réformée baptiste de Drummondville

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